La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, suspendue depuis octobre 2022 après avoir été testée positive à une substance interdite, a été accusée d'une violation supplémentaire du programme antidopage du tennis en raison d'irrégularités dans son passeport biologique. Elle dit que l'organisation la harcèle (selon ro-insider.com).
L'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (ITIA) a confirmé l'accusation supplémentaire dans un message publié sur le site Web de l'organisation.
Cette deuxième accusation, concernant des irrégularités dans le passeport biologique, était basée sur une évaluation du profil ABP de Simona Halep faite par un groupe indépendant d'experts ABP. Il est distinct et s'ajoute à celui lié au Roxadustat d'août 2022, qui avait initialement conduit à la suspension provisoire de Simona Halep.
"Nous comprenons que l'annonce d'aujourd'hui ajoute de la complexité à une situation déjà bien connue. Dès le début de ce processus, nous nous sommes engagés à communiquer avec Mme Halep de manière empathique, efficace et opportune. Bien sûr, nous comprenons qu'il y a intérêt considérable des médias pour ces affaires. Il serait inapproprié pour nous de commenter les détails jusqu'à ce que l'ensemble du processus soit terminé, mais nous continuerons à dialoguer avec le tribunal indépendant Sport Resolutions et les représentants de Mme Halep aussi rapidement que possible », a déclaré Nicole Sapstead, directeur principal de l'antidopage à l'ITIA, cité par News.ro.
Simona Halep a répondu à l'annonce de l'ITIA par un message posté sur les réseaux sociaux, accusant l'organisation de harcèlement. Son message a été doublé par celui de son entraîneur Patrick Mouratoglou, qui a déclaré que "ce harcèlement va bien au-delà des limites acceptables".
"Depuis le 7 octobre, date à laquelle j'ai été accusé par l'ITIA de dopage, je vis le cauchemar le plus sombre que j'aie jamais connu de ma vie. Non seulement mon nom a été terni de la pire des manières, mais maintenant je fais face à une détermination constante de l'ITIA, pour des raisons que je ne comprends pas, pour prouver ma culpabilité même si je n'ai jamais pensé à prendre une substance illicite. J'ai essayé deux fois d'avoir la possibilité d'être jugée par un tribunal indépendant, mais l'ITIA a toujours trouvé des raisons de reporter, », a déclaré Halep, cité par Biziday.
"Je me sens impuissante face à un tel harcèlement et je ressens une motivation de leur part pour me déclarer coupable de quelque chose que je n'ai jamais fait", a-t-elle ajouté.
L'Agence nationale antidopage roumaine (ANAD) a apporté des éclaircissements suite aux récentes accusations portées contre Simona Halep, déclarant qu'elle n'était pas compétente dans la procédure de gestion de l'affaire. "Le passeport biologique de l'athlète est examiné par des experts accrédités par l'AMA (APMU) qui peuvent fournir des informations pouvant orienter les stratégies de contrôle antidopage des autorités de contrôle et de gestion", a déclaré l'institution, selon Biziday.
Les représentants de l'institution ont également souligné que l'ANAD n'est pas l'autorité de contrôle et de gestion dans le cas de Simona Halep et n'a donc pas accès au passeport biologique de l'athlète. Le dépositaire du passeport, l'organisation antidopage responsable de la gestion des résultats du passeport de l'athlète et de la diffusion de toute information pertinente relative au passeport à d'autres organisations antidopage, dans ce cas, est l'ITIA.
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