Les deux dirigeants de la coalition gouvernementale PSD-PNL, le Premier ministre Marcel Ciolacu et le chef du PNL, Nicolae Ciucă, ont annoncé le déroulement des élections de cette année, étant donné que les deux partis sont parvenus à un accord pour une fusion, mais aussi pour une alliance et des listes communes pour les élections au Parlement européen. Les élections parlementaires locales et européennes doivent avoir lieu le 9 juin. Les élections présidentielles seront décalées à septembre, le premier tour ayant lieu le 8 septembre et le second tour le 22. Enfin, les élections législatives pourraient avoir lieu à la date habituelle du 8 décembre.


«La décision finale, au-delà de la fusion, stipule que lors des élections locales, chaque parti se présentera seul et qu'aux élections au Parlement européen, il y aura une liste commune. Il s’agissait d’une décision politique visant à la stabilité du pays, à la cohérence de la loi gouvernementale et à la sécurité des citoyens roumains. Les Roumains veulent la stabilité et la paix. Je pense qu'il est absolument nécessaire qu'à certains moments, les partis fassent preuve d'un minimum de sacrifice pour l'intérêt des Roumains et la stabilité du pays. Dans cette période, nous ne pouvons pas nous permettre d’affaiblir la stabilité du pays au nom de mesquines fiertés politiques qui briseraient pratiquement tout ce qui touche à la réalisation des objectifs. À cet égard, le PNL a mandaté l'exécutif du parti pour discuter au sein de la coalition et convenir de cette formule de combinaison des élections parlementaires européennes avec une liste commune et des élections locales par forces propres au niveau de chaque branche », a déclaré le président du PNL, Nicolae Ciuca.
«Nous connaissons tous l'histoire de cette coalition, à savoir que la Roumanie, avec toutes les crises qui se chevauchent, était également confrontée à une crise sociale. Ni à l’époque ni aujourd’hui, je n’ai aucun scrupule à m’engager dans ce projet politique. Outre la performance du gouvernement, nous avons pris une décision politique. Je pense que c’est là la grande différence entre être un homme politique et être un homme d’État. Nous, du PSD, et nos collègues du PNL, avons également prouvé que nous pouvons prendre des décisions dans les moments difficiles. Nous savons tous que le plus grand taux de participation aux élections est celui des sections locales. Le fait que nous ayons décidé de faire cette fusion n’est pas contraire à la démocratie, bien au contraire, c’est un vote supplémentaire pour la démocratie et pour avoir une représentation équitable. Nous avons également décidé de former une alliance électorale pour la liste du Parlement européen. Même si nous essayons de résumer les mots, il est évident que seuls les deux grands partis peuvent s’unir et faire face à une vague extrémiste. Aucune des deux forces ne peut s’engager seule dans cette bataille. Il s’agit de stabilité, d’hypothèse et de cheminement de la Roumanie, pas nécessairement à partir d’aujourd’hui, mais à partir du futur. C’est ainsi que nous avons pu entrer dans l’UE et l’OTAN. Nous avons désormais deux objectifs d’égale importance : entrer dans l’espace Schengen, cette année et en 2026, et faire en sorte que la Roumanie devienne membre de l’OCDE. Je ne vois rien d’antidémocratique dans le fait d’assumer courageusement de bonnes choses pour les Roumains et pour la Roumanie. J’ai le sentiment d’avoir fait ce qu’il y avait de mieux pour mon pays, quel qu’en soit le prix. Nous avons décidé, outre une fusion et une alliance électorale pour le Parlement européen, d'organiser les élections présidentielles en septembre. Nous avons trois options : 1-15, 8-22 ou fin du mois. 8-22 serait le plus approprié. Le 8 décembre, date des élections législatives. Je ne vois rien d'inhabituel dans le fait que la passation de pouvoir entre l'actuel et le nouveau président se déroule selon un calendrier prévu», a déclaré à son tour le chef du PSD, le Premier ministre Marcel Ciolacu.
source : Romania Journal.ro







