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Les restrictions anti-Covid maintenues jusqu’au 31 juillet en Birmanie

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L'aéroport de Yangon va rester vide durant un mois de plus
Écrit par Rédaction lepetitjournal.com Birmanie
Publié le 29 juin 2020, mis à jour le 30 juin 2020

Le ministère des Affaires étrangères a annoncé dimanche 28 juin que les restrictions de voyage qui sont actuellement en vigueur en Birmanie sont prolongées jusqu’au 31 juillet 2020 par mesure de précaution. C’est la sixième prolongation de ces limites aux déplacements et aux réunions depuis leur instauration. La décision de maintenir les mesures jusqu’au 15 juillet avait déjà été prise le samedi 27 juin par le Comité de suivi de la Covid-19. La direction de l’aviation civile a immédiatement emboîté le pas au ministère et fait savoir que jusqu’à la fin du mois de juillet « aucun vol commercial ne sera autorisé sur un aéroport de Birmanie ». En revanche des vols spéciaux continuent à pouvoir circuler. Et si aucun visa, en théorie quel qu’en soit le type, ne doit être délivré, des exceptions sont possibles selon les circonstances.

Par ailleurs, le couvre-feu reste en vigueur de minuit à 4h et tant le port du masque que le respect de la distance physique de sécurité demeure obligatoire. Autant de mesures désormais largement ignorées par la population, les principales villes de Birmanie ayant retrouvées leurs cohues habituelles. A Yangon, les bus sont à nouveau bondés – autant pour la distance physique de sécurité… - et dans les rues, le nombre de passants sans masque outrepasse celui de ceux qui avancent masqués… Sans compter que beaucoup de personnes portent leur masque au menton ou sur la bouche mais sans couvrir le nez !

Les autorités restent sur le qui-vive car elles craignent désormais une contagion alimentée par les retours d'expatriés birmans, que ces retours soient légaux ou illégaux. C’est ainsi que trois nouveaux cas ont été déclarés au sein des forces armées, trois personnes revenant de formation en Inde. Par ailleurs, la porosité des frontières du pays est notoire, avec notamment de nombreux trafics autour ou à l’intérieur des camps de réfugiés et de déplacés. Une population précaire qui se monte à environ 750 000 personnes entassées et sous-informées. Une éventuelle bombe épidémique à retardement dont le gouvernement et les institutions internationales prennent peu à peu conscience et qui commence à les inquiéter réellement.

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