Le 8 janvier, le président de la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine de Charles de Gaulle au Liban (FSPCGL), Christian Besse, et son cofondateur Georges Nour, se sont entretenus avec le Premier ministre Saad Hariri au Grand Sérail, en présence de la directrice de l'Institut français du Liban, Véronique Aulagnon, et du directeur de l'École Supérieure des Affaires (ESA), Stéphane Attali.
Le but de cette rencontre, présenter l'Institut Charles de Gaulle Liban qui a pour projet de créer une « maison De Gaulle » sur le site du campus de l’ESA.
La création d’un lieu de mémoire consacré au général de Gaulle hors du territoire français « est une première », a souligné Christian Besse à l’issue cette rencontre. La mémoire de De Gaulle au Liban est très présente. Charles de Gaulle a vécu dans le pays du Cèdre de 1929 à 1931 alors qu’il était commandant des armées du Levant sous le mandat français, puis a tissé des liens privilégiés avec le Liban, lorsqu’il était chef de l’Etat.
Les locaux de l’Institut accueilleront un espace pédagogique « avec des connections internet et des documents très intéressants pour faire des exposés, parce que les enfants, s'ils passent le Bac français, vont pouvoir expliquer qui est Charles de Gaulle, homme de la résistance mais aussi homme de gouvernement », selon M. Besse. Véronique Aulagnon rappelle à ce titre que le Liban accueille le « plus grand réseau de l’enseignement français à l’étranger ».
Un troisième espace sera dévolu au développement des « vrais valeurs du gaullisme à travers le management ».
L’Institut Charles de Gaulle-Liban a été fondé le 18 juin 2016 à l’issue de la signature d'une déclaration de coopération quadripartite entre l'Ambassade de France, la Fondation Charles de Gaulle, la Fondation pour la sauvegarde du patrimoine de Charles de Gaulle au Liban et l’ESA.