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Révolution, acte II, semaine 3… l’actu de la semaine au Liban

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Écrit par Rédaction LPJ Beyrouth
Publié le 22 novembre 2019

L’actualité des sept derniers jours a été marquée par le défilé pour l’indépendance organisé par le mouvement de contestation, le retour à la case départ des discussions sur le futur gouvernement et la réouverture des banques.

 

Indépendance : le « défilé civil » éclipse la cérémonie officielle

Des milliers de libanais se sont donné rendez-vous vendredi place des Martyrs pour un « défilé civil » géant à l’occasion de la fête de l’indépendance du Liban qui a contrasté de manière éclatante avec la cérémonie non-ouvert au public qui s’est déroulée en catimini à l’école militaire de Baabda en présence du président Michel Aoun et du premier ministre démissionnaire Saad Hariri.

Mardi, les manifestants mobilisés depuis plus d’un mois, avaient mis le paquet pour bloquer les accès au Parlement pour empêcher la tenue de la séance parlementaire prévue qui contenait à l’ordre du jour une loi d'amnistie générale, qui n’a finalement pas eu lieu.

 

Gouvernement : les discussions tournent en rond

Après l’échec de l’option Mohammad Safadi, les discussions au sein de la majorité sortante sont au point mort. Dans une allocution télévisée diffusée jeudi, Michel Aoun n’a pas annoncé de date pour les consultations parlementaires contraignantes en vue de nommer un Premier ministre. Le camp du 8 mars est favorable à un gouvernement « techno-politique » dirigé par Saad Hariri, mais le Premier ministre démissionnaire privilégié un gouvernement entièrement composé de technocrates indépendant des formations politiques.

 

Economie : les banques rouvrent

Après plus d’une semaine de grève des employés qui se plaignaient de travailler dans un climat délétère en raison des restrictions bancaires mises en place pour amortir la profonde crise économique du pays, les banques ont rouvert leurs portes mardi après un renforcement du dispositif policier autour des agences et une clarification des modalités du contrôle des capitaux qui ne dit toujours pas son nom.

La semaine dernière, l’agence de notation Standard & Poor’s a dégradé la note souveraine du Liban passant de B- à CCC, dans le sillage de Fitch et Mood’y qui ont également baissé cette note.  

 

 

 

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