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Révolution, acte II, semaine 2… l’actu de la semaine au Liban

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Écrit par Rédaction LPJ Beyrouth
Publié le 16 novembre 2019, mis à jour le 17 novembre 2019

L’actualité des sept derniers jours a été marquée par la mort d’un manifestant à Khaldé après une interview de Michel Aoun, le choix avorté de Safadi pour diriger le prochain gouvernement et la grève prolongée des employés de banques.
 

Un protestataire tué après un appel du président à « émigrer »

Dans la nuit de mardi à mercredi, Alaa Abou Fakhr, qui bloquait les routes à Khaldé, a été tué par balle par un agent des renseignements de l’armée dans des circonstances qui restent à déterminer, exacerbant la colère des manifestants déjà chauffés à blanc par un entretien télévisé du chef de l’Etat lors duquel il a suggéré aux protestataires mécontents de quitter le pays. Le lendemain, les manifestants ont érigé la victime de Khaldé en « martyr de la révolution » et se sont rassemblés aux abords du palais présidentiel pour protester contre les propos du président.  La tension est encore montée d’un cran lorsqu’un individu armé d'une kalachnikov a menacé des protestataires à Jal el-Dib et que des manifestants ont tenté de murer le tunnel de Nahr el Khaleb, rappelant des scènes de la guerre civile.

 

Aussitôt proposée, l’option Safadi a du plomb dans l’aile

Jeudi soir, la majorité sortante s’est entendue sur le nom de Mohamad Safadi, ancien ministre et député de Tripoli, pour diriger le futur gouvernement. L’annonce de cet accord a été très mal accueillie par la rue qui réclame un gouvernement de technocrates. Vendredi, des manifestants se sont rassemblés devant les domiciles à Tripoli et à Beyrouth de l’homme d’affaires qui est notamment l’un des principaux actionnaires de la marina de luxe de Zeituna Bay.

 

Salamé tente de rassurer, les banques fermées

En début de semaine, les banques ont à nouveau fermé leurs portes, après les grèves ouvertes des employés de banque qui demandent à leurs employeurs d’assurer leur sécurité. En effet, ils ont dû faire face à la pression de clients excédés par les mesures de restriction mises en place par les banques pour juguler les mouvements de capitaux. Pourtant, le gouverneur de la banque centrale, Riad Salamé s’était voulu rassurant à cet égard tout en mettant en garde contre une aggravation de la crise économique et financière déjà aigüe.

 

 

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Publié le 16 novembre 2019, mis à jour le 17 novembre 2019

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