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Retour sur le Beirut Art Fair 2017 au cœur de l’identité arabe

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Beirut Art Fair 2017 @Margot De Metz
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Publié le 12 octobre 2017, mis à jour le 12 octobre 2017

La 8ème édition du Beirut Art Fair (BAF) a ouvert ses portes du 21 au 24 septembre au BIEL. A cette occasion, plus de 14.000 œuvres de 230 artistes de 51 galeries provenant de 23 pays ont été présentés.

 

L’édition 2017 du Beirut Art Fair, pilotée par sa fondatrice Laure d’Hauteville, son directeur artistique Pascal Odille et directrice des espaces de la foire Marine Bougaran, a enregistré un nombre record de visiteurs, avec plus de 28.000 curieux.
 

Le BAF cherche à promouvoir les jeunes talents tout en faisant place aux artistes établis, avec la volonté particulière, cette année, de mettre en avant l’art et l’identité arabe.
 

Une exposition comme celle-là ne peut avoir lieu qu’au Liban, “pays de grande liberté, de création et de pensée”, a affirmé Laure d’Hauteville à l’ouverture de la BAF.
 

En partenariat avec le ministère libanais de la Culture et l’Institut français, la BAF a mis à l’honneur les plus prestigieuses galeries libanaises comme 392rmeil393, Alfred Basbous Foundation, Artlab, Galerie Fadi Mogabgab, Galerie Tanit. Des œuvres provenant de collections publiques et privées ont également été exposées.
 

Cette année, le BAF s’est concentré sur quelques questions centrales, notamment celle de l’identité arabe. L’exposition “Ourouba, The Eye of Lebanon”, mise en place par la curatrice libano-iranienne Rose Issa, propose une réponse. Composée de 62 œuvres (calligraphies, videos, peintures, sculptures, et photographies) créées par 39 artistes venus du Liban, de Syrie, des Territoires palestiniens, d’Irak, de la région du Maghreb ou d’Arménie, cette collection présente une région meurtrie par les conflits. Les artistes ont tenté de capturer les peurs, aspirations des Arabes en interrogeant leurs histoires, leurs cultures et leurs identités.
 

Parmi les œuvres exposées, se trouve celle de l’artiste Abdulrahman Katanani, un palestinien né au Liban. Son oeuvre, une vague de fils électriques représentant les réfugiés fuyant les conflits et la misère et qui finissent par être engloutis par la mer.
 

Autre exposition phare, “LEBANON MODERN!” de l'artiste algérien Rachid Koraïchi, consacrée aux illustrations du Prophète de Khalil Gibran.

 

Nouveauté cette année, la première edition du Beirut Design Fair (BDF), rassemblant 44 designers libanais, notamment de la nouvelle génération. Révéler à l'international les nombreux atouts de Beyrouth sur le terrain du design, tel est l’objectif des organisateurs de la foire, Hala Moubarak et Guillaume Tasle d’Heliand. Ce nouveau salon, qui a attiré plus de 16,700 visiteurs, vise à offrir de nouvelles perspectives pour le design au Liban.

 

Les privilégiés, venus de l’étrangers avaient la possibilité de prendre part à la Beirut Art Week, permettant de découvrir d’autres expositions et certaines de plus grandes collections du Moyen-Orient, notamment celles de Ramzi Dalloul et d’Emile Hannouche.

 

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