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Du 16 au 18 septembre 1982, les massacres de Sabra et Chatila

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Écrit par Hélène Boyé
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 19 septembre 2018

Le 6 juin 1982, Israël envahit le Liban, c'est l'opération "Paix en Galilée" déclenchée officiellement en représailles de la tentative d'assassinat visant l'Ambassadeur israélien à Londres, Argov, le 4 juin.

Rapidement, l'armée israélienne menée par Ariel Sharon alors ministre de la Défense, arrive jusqu'à Beyrouth et encercle la banlieue ouest de la capitale, où se trouvent le commandement et les combattants de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), dirigée par Yasser Arafat.

Après deux mois de siège, un cessez-le-feu est négocié et le 1er septembre 1982 les forces de l'OLP sont évacuées de Beyrouth sous contrôle international.

Le mardi 14 septembre, le président libanais Bachir Gemayel, chef des Forces libanaises chrétiennes, alliées des Israéliens, est assassiné trois semaines après son élection.

Le lendemain l'armée israélienne entre dans Beyrouth Ouest. Elle laisse les milices chrétiennes, Fidèles de Bachir Gémayel, pénétrer dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila, prétextant vouloir déloger les derniers fedayins.

C'est un massacre ! Entre le 16 et le 18 septembre 1982, plus d'un millier de Palestiniens sont tués dans ces camps où ne vivaient plus que des civils libanais et palestiniens.

Au matin du samedi 18 septembre, des employés de la Croix-Rouge et des journalistes arrivent sur place et racontent l'effroi au monde entier.

Le massacre suscite une réprobation internationale généralisée, y compris en Israël.

 

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