Des représentantes du Mouvement européen en Allemagne ont demandé directement après les élections européennes dans une lettre ouverte à Angela Merkel que 50% des postes de haut niveau à Bruxelles soient occupés par des femmes. Cette lettre a été rédigée en amont du sommet de Bruxelles où les dirigeants de l'UE se sont rassemblés jeudi et vendredi derniers pour décider ensemble de la nomination des dirigeants des principales institutions de l’UE.
Les signataires avaient émis le souhait que la chancelière réclame la parité, c’est-à-dire qu’il y ait au moins trois femmes parmi les futurs dirigeants des différentes institutions européennes.
Parmi les signataires figurent la députée des Verts Franziska Brantner, Gaby Bischoff (SPD), présidente du groupe des travailleurs du Conseil Economique et Social, Katrin Böttger, directrice à l'Institut de politique européenne, la députée du SPD, Kirsten Lühmann, Sabine Overkämping, membre de la Commission du droit européen et de l’association des avocats allemands et Linn Selle, présidente du Mouvement européen en Allemagne.
Cependant, aucun accord n’a encore abouti lors du sommet de Bruxelles en fin de semaine, ni pour le candidat à la présidence de la Commission européenne qui succédera à Jean-Claude Juncker, ni pour celui qui remplacera Donald Tusk à la tête du Conseil européen.
Les négociations se poursuivent le 30 juin, soit deux jours avant la session inaugurale du nouveau Parlement le 2 juillet.
VK (www.lepetitjournal.berlin)
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