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Rencontre avec le député Frédéric Petit sur le thème de la fin de vie

masque, bougie, seringue euthanasiemasque, bougie, seringue euthanasie
© Lolame - Pixabay
Écrit par Laura Dubois
Publié le 15 février 2023

Alors qu’une convention citoyenne souhaitée par Emmanuel Macron a été mise en place en décembre 2022 et rendra ses travaux en mars 2023, Frédéric Petit entend associer les Français de l'étranger de la 7ème circonscription au débat national autour des enjeux relatifs à la fin de vie.

 

En France, le débat sur l'euthanasie et le suicide assisté partage les citoyens au moment d'aborder une éventuelle réforme de la loi. Alors que le Président de la République a entrepris une convention citoyenne dont les résultats seront publiés en mars 2023, Frédéric Petit, député de la septième circonscription, souhaite également convoquer les Français d'Allemagne, d'Europe centrale et des Balkans. Ainsi, il se rendra fin février en Allemagne, accompagné de la journaliste Catherine Vincent spécialisée sur les questions de vieillissement, afin de leur donner la parole, écouter et échanger avec eux sur un sujet de société important : l’accompagnement des personnes en fin de vie.

 

Lors d’une 1ère conférence-débat organisée en ligne le 18 janvier dernier, à laquelle plus de cent personnes ont participé, le député a pu constater le vif intérêt de ces concitoyens quant à une réforme à venir sur la question de la fin de vie. Frédéric Petit a ainsi pour ambition de poursuivre les débats citoyens qu'il a initiés depuis le début de son mandat (2017-2022).

 

"Le regard de Français résidant à l’étranger, confrontés à d’autres manières de prendre en charge la gestion de la fin de vie, pourrait s’avérer très utile au moment d’aborder une éventuelle réforme de la loi," peut-on lire dans un communiqué. En Allemagne, la pratique de l'euthanasie, à savoir le fait de provoquer volontairement la mort d'une personne sur sa demande, ou de lui remettre un produit mortel afin de l'aider à se suicider, est interdite et reste un sujet tabou depuis la fin de la seconde guerre mondiale en raison de sa référence à l'extermination des personnes en situation de handicap sous le régime nazi. Pour autant, l'euthanasie dite "passive" - lorsque l’équipe médicale en charge du patient décide de ne pas prendre des mesures pour prolonger la vie. La mort peut survenir par l’administration de médicaments analgésiques ou après le débranchement d’un respirateur - reste elle, tolérée.

 

En Europe, l'euthanasie dite "active" est légalisée en Belgique, aux Pays-Bas et en Espagne.

 

Les consultations citoyennes autour des enjeux de la fin de vie se tiendront :

- le 27 février à Berlin,
- le 28 février à Francfort, 
- le 1er mars à Munich,
- le 6 mars à Varsovie,
- le 7 mars à Prague,
- le 8 mars à Vienne.

 

Les détails concernant ces rencontres seront disponibles ici.

 

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