Barcelone a vécu ce week-end sa dixième nuit consécutive de violences et d'émeutes.
La scène se répète chaque soir dans l'Eixample, au grand désespoir des voisins du quartier. Des manifestations organisées initialement en défense de la liberté d'expression et pour protester pour la libération du rappeur Pablo Hasel (incarcéré pour incitation au terrorisme et propos haineux contre la famille royale) dégénèrent en affrontements avec les forces de l'ordre.
Des groupes de casseurs s'en prennent au matériel urbain, aux vitrines des commerçants et aux distributeurs automatiques, avant de mettre le feu aux containers à ordures préalablement placés au milieu des avenues. Ce week-end la violence est montée d'un cran lorsque des véhicules de CRS ont été incendiés par des projectibles inflammables.
Au total quatorze personnes ont été arrêtées, et six agents des forces de l'ordre ont été blessés. La maire de Barcelone Ada Colau a immédiatement condamné les fait : "Le droit de protester est légitime, le vandalisme non !" a-t-elle écrit sur son compte Twitter avant d'exprimer son soutien à la Guardia Urbana de Barcelone.
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