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POLLUTION – Au moins 13 provinces en Thaïlande au-dessus des limites selon Greenpeace

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Écrit par La rédaction de Bangkok
Publié le 24 décembre 2018

Un rapport de Greenpeace publié le 8 août tire la sonnette d’alarme quant au taux élevé de particules fines présentes dans l’air dans 13 provinces, avec une moyenne presque trois fois supérieure aux limites de l’OMS.

L’ONG de protection de l’environnement Greenpeace a publié mardi un rapport sur la qualité de l’air dans 13 provinces thaïlandaises durant le premier semestre 2017, notamment en ce qui concerne la concentration de particules fines PM2,5. Toutes étaient largement au-dessus de 10 microgrammes par mètre cubes d’air, la valeur maximale recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).  

Les cinq provinces les plus polluées du royaume au regard de ces mesures sont Khon Kaen (44 μg/m3 en moyenne), Saraburi (40 μg/m3), Chiang Mai (39 μg/m3), Bangkok (32 μg/m3) et Tak (30 μg/m3).

Lors d’une conférence donnée mardi pour expliquer ces résultats, la coordinatrice en charge du changement climatique et de l’énergie Chariya Senpong, cité par The Nation, a expliqué ces résultats en soulignant que Tak et Chiang Mai étaient exposés aux problèmes d’écobuages à chaque début d’année aggravés par le fait que les villes sont entourées de montagnes. Pour les trois autres villes la spécialiste a pointé le fait qu’il s’agissait de pôles urbains concentrant de nombreuses industries et une circulation routière importante.

Il faut noter que les 13 provinces sondées sont les seules dans lesquelles il existe des stations de mesures capables de détecter les particules PM2,5. Greenpeace milite pour que davantage de stations soient installées dans le royaume et ailleurs. Le Département de Contrôle de Pollution a assuré que l’installation de nouveaux instruments de mesures était engagée, selon The Nation.

La présence de particules fines dans l’air pose de graves problèmes pour la santé, augmentant les risques de cancers du poumon, d’allergies ou encore de maladies respiratoires comme l’asthme. L’organisation State of Global Air, qui propose sur son site d’évaluer la qualité de l’air et ses effets sur la santé, a estimé en 2015 à 37.600 le nombre de décès en Thaïlande liés aux particules PM2,5. Un chiffre en forte augmentation (+32% en 5 ans) puisqu’il était de 28.500 en 2010.

Les enfants et les personnes âgées sont les personnes les plus vulnérables face à ce genre de risques.

M.G jeudi 10 août 2017

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