Plusieurs provinces du nord de la Thailande sont affectées par un épais smog provoqué par des écobuages sauvages et des feux de forêts. Le niveau critique de pollution a largement été dépassé
Dans la province de Lampang, la pollution a dépassé le niveau critique de particules fines dans l'air pour le huitième jour consécutif mercredi, rapporte le Bangkok Post. Cette pollution, qui se produit chaque année à la même époque, est provoquée par des brulis agricoles et des feux de foret locaux. Viendrait s'y ajouter selon la presse thaïlandaise l'apport par les vents d'autres fumées du même type issues des vallées birmanes voisines.
Le département local de l'Institut de lutte contre la pollution a signalé mercredi une lecture de particules de 160 microgrammes par mètre cube d'air dans la province de Lampang. C'est la plus haute enregistrée dans cette région depuis le début de l'année.
Dans certains endroits, les habitants sont confrontés à une brume extrêmement épaisse aggravée par des températures allant jusqu'à 37 ° C . Ces huit derniers jours, la pollution de l'air dans la province du nord a atteint des niveaux dangereux. En Thaïlande, le niveau critique est de 120 microgrammes par mètre cube d'aire –il est fixé à 50 microgramme par l'OMS. A Chiang Mai, les habitants ont également été confrontés à un niveau de pollution de l'air élevé.
Selon le chef de la santé publique de Lampang, le Dr Sirichai Patranutaporn, environ 9.000 personnes auraient consulté pour des problèmes respiratoires chaque semaine. Si le brouillard s'intensifie, ce dernier a annoncé qu'il ordonnerait la distribution de masques.
Selon les dernières estimations de l'Institut de lutte contre la pollution mercredi, le brouillard de fumée devrait augmenter légèrement dans le nord supérieur en raison d'un système à basse pression sur la zone.
Pour suivre le niveau de pollution de l'air dans le nord et à Bangkok voir aussi http://aqicn.org/city/chiang-mai/
(http://www.lepetitjournal.com/bangkok) vendredi 10 mars 2017
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