Les services de moto-taxis GrabBike et UberMoto font fi depuis plusieurs jours de l'ordre officiel de suspendre leurs activités jugées illégales, selon les médias locaux.
Malgré l'interdiction temporaire d'exercer qui lui a été imposée mardi par le ministère des Transports terrestres, le service de moto-taxis UberMoto continue de sillonner la capitale thaïlandaise, révélait jeudi Khaosod English.
Le 11 mars dernier, son concurrent GrabBike s'était lui aussi vu ordonner de cesser son activité pour non conformité à la législation en vigueur, laquelle exige notamment que les chauffeurs et leurs motos soient enregistrés, qu'ils opèrent dans des zones délimitées par les autorités ou encore que les chauffeurs portent un gilet orange et affichent un permis de conduire valide dans le dos.
Pour faire respecter l'interdiction, le gouvernement militaire avait menacé de mobiliser l'armée et la police. Mais l'annonce n'a pas semblé effrayer GrabBike puisque l'opérateur avait continué d'exercer et avait même été jusqu'à proposer d'importants rabais à ses utilisateurs.
Les autorités accusent l'Américain UberMoto et le Malaisien GrabBike d'exercer une concurrence déloyale vis-à-vis des services de moto-taxis traditionnels, craignant que cela ne provoque des troubles sociaux.
Mais pour l'heure il semblerait qu'aucun des deux opérateurs n'aient été vraiment inquiété.
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