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Le cirque judiciaire passe à l'étape suivante

Écrit par La rédaction de Bangkok
Publié le 17 novembre 2010, mis à jour le 16 février 2019

La Cour criminelle a émis hier des mandats d'arrêts à l'encontre de Pasit Sakdanarong et Chutima Saensinrangsi, concernant les vidéos controversées diffusées sur YouTube et impliquant des juges de la Cour constitutionnelle. Ils sont accusés d'avoir violé l'article 14 de la Loi de 1997 sur les crimes informatiques pour avoir "posté de fausses informations et divulgué des secrets judiciaires sur Internet, qui concernent la gestion de l'affaire de la dissolution du Parti démocrate par les juges de la Cour constitutionnelle", selon le Bangkok Post. Une véritable parodie alors qu'aucune enquête officielle n'a été ouverte. De plus, un second comité interne au tribunal et chargé d'enquêter sur les vidéos controversées a été formé lundi, et sera dirigé par le Secrétaire général de l'Institut du Roi Prajadhipok, Borwornsak Uwanno. Ce dernier a été nommé directement par les juges de la Cour constitutionnelle, et a pour objectif de faire "ressortir les faits" sur les clips diffusés sur Internet. Il devrait être aidé par des représentants de la Faculté de droit de l'université de Thammasat et de Chulalongkorn, par le Bureau du procureur général ainsi que le Conseil des avocats. Pasit Sakdanarong est suspecté d'avoir filmé en caméra cachée les réunions avec les juges, et a depuis été renvoyé de son poste de Secrétaire général du Président de la Cour et a vu son passeport diplomatique annulé. Il serait depuis plusieurs semaines à Hong-Kong.

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