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Le CIO déclare son soutien au footballeur refugié détenu en Thaïlande

#SaveHakeem Alaraibi#SaveHakeem Alaraibi
WILLIAM WEST / AFP - L’ex capitaine australien Craig Foster (C) et d’autres supporters tiennent une affiche à l’effigie du footballeur Hakeem Alaraibi frappée du hashtag #SaveHakeem après une conférence de presse à Melbourne le 22 décembre
Écrit par Lepetitjournal.com Bangkok avec AFP
Publié le 27 janvier 2019, mis à jour le 18 février 2019

Le Comité international olympique a rejoint samedi le groupe de soutien à Hakeem Alaraibi, footballeur bahreïni ayant le statut de réfugié, détenu depuis près de deux mois en Thaïlande pour son rôle présumé dans les manifestations du printemps arabe à Bahreïn.

Hakeem Alaraibi, 25 ans, ancien joueur de l'équipe nationale junior de l'État du Golfe, a fui son pays et s'est vu accorder l'asile en Australie, où il joue à Melbourne de manière semi-professionnelle.

Il a été arrêté alors qu’il venait en Thaïlande pour des vacances. Interpol a été critiqué pour avoir initialement lancé le mandat d'arrêt contre lui, qui a ensuite été retiré.

Le gouvernement australien, des groupes de défense des droits de l'homme et l'instance dirigeante du football mondial, la FIFA, ont tous appelé à la libération d'Alaraibi.

Samedi, le CIO a également apporté son soutien.

"Le CIO soutient M. Al-Araibi et la position de la FIFA dans cette affaire", a déclaré l'organisation dans un communiqué.

La déclaration ajoute que le membre du CIO en Thaïlande, Khunying Patama Leeswadtrakul, a demandé au gouvernement thaïlandais "de trouver une solution basée sur ‘les valeurs humaines et humanitaires fondamentales’".

Le président du CIO, Thomas Bach, avait "personnellement discuté de la situation préoccupante avec le commissaire des Nations unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi".

Les autorités bahreïnies avaient condamné Alaraibi à 10 ans de prison pour avoir prétendument aidé des manifestants à incendier un commissariat de police lors de manifestations survenues dans cet État du Golfe en 2012.

Le footballeur a nié les accusations, notant qu'il jouait un match au moment des faits.
 

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