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La Thaïlande sur le point de légaliser les apps de service taxi et VTC

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Courtoisie Grab - Anthony Tan, fondateur de Grab, lors de l'ouverture du service sur Chonburi en 2014
Écrit par Lepetitjournal.com Bangkok avec Reuters
Publié le 10 septembre 2019, mis à jour le 10 septembre 2019

La Thaïlande a élaboré des directives pour réglementer les entreprises de réservation de voiture avec chauffeur (VTC) et envisage de légaliser cette catégorie de service d’ici mars 2020, a annoncé vendredi le ministère des Transports.

Les services VTC opèrent en Thaïlande dans une zone grise du point de vue légal, et la police arrête régulièrement des conducteurs et leur inflige des amendes au motif qu’ils ne sont pas correctement enregistrés.

Les nouvelles directives exigent que les véhicules privés soient immatriculés et équipés d'un système GPS, a indiqué le ministère des Transports dans un communiqué. Les conducteurs devront être titulaires d’un permis de conduire public.

Les entreprises de service taxi et VTC doivent vérifier l'identité des chauffeurs et gérer un centre de traitement des plaintes ouvert 24h / 24, précise le ministère.

"Nous devons examiner ce qu’il est possible de faire dans le cadre de la loi pour donner le choix au public - pas accroître la concurrence avec les taxis dans le système", a déclaré le secrétaire permanent adjoint, Jirut Wisansitr à Reuters.

Les services de réservation de taxi et VTC sont très prisés dans le pays qui compte 67 millions d’habitants, car ils sont parfois moins chers et moins susceptibles de refuser d’emmener les passagers à leur destination que les taxis ordinaires -la question du harcèlement sexuel et de la surcharge tarifaire occupent aussi une part non négligeable dans le succès de ce genre de services-, mais ils suscitent la colère les chauffeurs de taxi traditionnels.

Les changements proposés interviennent quelques mois après les élections législatives en amont desquelles le parti Bhumjaithai avait promis de légaliser ces services. Ce parti de taille moyenne à remporté suffisamment de sièges pour rejoindre un gouvernement de coalition et s’est vu confier le ministère des Transports.

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