La Thaïlande a beau être perçue comme un pays très ouverts vis-à-vis de la communauté LGBT+, une étude réalisée par l’université Thammassat montre que certaines discriminations persistent notamment dans le monde du travail.
La Thaïlande apparait comme l’un des endroit les plus ”gay-friendly” du monde. Le pays s’appuie même sur cette image pour attirer un tourisme homosexuel et s’affiche comme un havre de paix pour les personnes stigmatisées chez elles pour leur orientation sexuelle ou leur genre.
Selon l’étude “Gay Happiness Index” de 2015 basée sur le témoignage de 115.000 personnes se disant homosexuelles, la Thaïlande est le 1e pays d’Asie du Sud-Est où il fait bon vivre en tant qu’homosexuel et le 16e au niveau mondial.
Cependant, une étude de l’université Thammasat intitulée ”L’inclusion des LGBTI dans l’économie” révèle que sur 3.502 personnes, 46% disent avoir été discriminées sur la base de leur orientation sexuelle ou de leur genre. Le monde du travail semble êtreparticulièrementhostile pour les LGBT+ :77% des transgenres, 62,5% des lesbiennes et 49% des homosexuels ont déclaré ne pas avoir été embauchés en raison de leur identité sexuelle tandis que 40% des transgenres disent avoir été victimes de harcèlement sur leur lieu de travail. Si les LGBT+ sont bien acceptés dans des secteurs comme le divertissement, ce n’est pas le cas partout. Les clichés semblent donc avoir la vie dure et seraient en partie responsables de cette ”tolérance sectorisée”.
Le journal Prachatai indique qu’il existe depuis deux ans une loi sur l'égalité des sexes mais cette dernière est très peu connue et est largement sous-utilisée.