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La compétitivité thaïlandaise montrée du doigt

Écrit par Eric DESEUT
Publié le 14 décembre 2012, mis à jour le 31 décembre 2019

Les investissements dans les infrastructures pour redresser une compétitivité déclinante doivent prendre le pas sur les mesures populistes comme les subventions aux riziculteurs ou les primes aux acquéreurs d'un premier véhicule.

C'est l'avertissement lancé au gouvernement par la Banque centrale thaïlandaise soucieuse de prévenir un futur dérapage de l'endettement public. La compétitivité siamoise recule bel et bien au regard d'un classement établi par l'Institut international de management basé en Suisse. Classé 27e parmi 59 pays en 2011, le royaume recule cette année à la 30e place, juste derrière la France. L'agence de notation Standard & Poor's maintient sa note BBB+ sur la dette souveraine thaïlandaise tout en ciblant elle aussi une poursuite inconsidérée de coûteuses politiques populistes comme un facteur susceptible d'entraîner une dégradation. Si les fondamentaux thaïlandais ne sont actuellement pas alarmants, l'agence de notation souligne toutefois que le niveau des infrastructures du royaume ainsi que ses systèmes éducatifs et sanitaires sont comparables à ceux de pays moins bien notés au regard de leurs dettes souveraines. "L'incertitude politique a constitué un facteur de risque important en Thaïlande. Depuis 2006, des changements de gouvernements fréquents et parfois inconstitutionnels ont retardé les réformes structurelles, entravé les dépenses étatiques pour les infrastructures et découragé les investissements étrangers. (…) Toutefois depuis que ce gouvernement est en place les tensions politiques ont commencé à s'apaiser".

E.D. vendredi 14 décembre 2012

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