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La Thaïlande dans la presse francophone : histoires d’éléphants, le Serpent, tourisme

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Écrit par La rédaction de Bangkok
Publié le 28 juin 2021, mis à jour le 1 juillet 2021

La semaine passée, les éléphants se sont taillés la part du lion de la couverture médiatique francophone de la Thaïlande avec trois histoires émouvantes reprises par plus d’une demi-douzaine de médias.

Eléphant chapardeur, éléphant sauveteur, éléphant mutilé

Tout d’abord, l’histoire rapportée par Euro News de cet éléphant sauvage des environs de la station balnéaire de Hua Hin qui a transpercé en mai dernier le mur de la cuisine d’une famille, puis a pris l’habitude d’y venir régulièrement pour chiner avec sa trompe pour trouver de la nourriture salée.

Le magazine Futura Planète revient pour sa part sur la problématique des mines antipersonnel et autres engins non explosées qui subsistent dans les zones reculées le long de la frontière thaïlandaise et constituent autant de dangers pour les humains et les animaux comme les éléphants dont beaucoup se retrouvent amputés quand ils survivent. Futura Planète rapporte que la Friends of the Asian Elephant Foundation (FAE) - Fondation des amis de l'éléphant asiatique -, qui a traité une dizaine d'individus blessés par des mines au cours de ces dernières années, vient d’équiper une jeune femelle de 7 mois, Mosha, d’une prothèse en plastique, sciure de bois et métal, qui arrive à supporter son poids tout en lui permettant d'être mobile.

Enfin, le site OhMyMag.com nous relate l’acte héroïque d’un éléphant qui s’est jette dans le courant d’une rivière pour sauver un homme qu’il avait jugé, à tort, en danger. Pas plus de peur que de mal, donc, mais une belle preuve de la relation que ces pachydermes trop souvent maltraités peuvent entretenir avec les humains.

Ceux qui ont croisé le Serpent parlent

Dans un tout autre registre, le tristement célèbre Charles Sobhraj, dit le "Serpent", revient faire parler de lui dans les journaux français. Quoi de plus normal, puisque ce tueur en série qui a sévi dans les années 70 en Thaïlande et ailleurs en Asie est français, que certains des héros qui ont conduit à son arrestation le sont aussi et que cette histoire sordide fait fureur sur Netflix.

Près d'un demi-siècle après les meurtres de routards en Asie, le tueur hante toujours les personnes qui ont croisé son chemin rapporte l’Agence France Presse, reprise par le journal La Croix, donnant la parole à trois des protagonistes dont le policier thaïlandais d’Interpol, Sompol Suthimai, âgé aujourd’hui de 90 ans, et Nadine Gires, l’un des personnages clés, installée en Thailande, qui avait accordé une interview exclusive à lepetitjournal.com en avril dernier.

Le Parisien nous fait pour sa part partager un entretien avec Rémi Gires l’ex-mari de Nadine Gires, qui vit lui aussi dans le royaume.

Les sables mouvants de la Sandbox

Un sujet qui revient régulièrement ces dernières semaines est le projet pilote de réouverture de la Thaïlande aux voyageurs vaccinés. Intitulé "Phuket Sandbox" (bac à sable de Phuket), le programme promet de démarrer tout doucement, tant il manque de clarté et impose des conditions rédhibitoires. C’est ce que relève la RTBF qui explique en quoi les professionnels du tourisme en Thaïlande sont sceptiques quant à l’efficacité du programme qui doit être lancé début juillet pour relancer ce secteur vital, à l’arrêt depuis l’apparition de la pandémie de coronavirus.

Le Figaro, lui, fait le point sur les principaux aspects pratiques connus pour les candidats aux voyages dans le cadre de la sandbox.

Des Réunionnais dans le tourbillon New Nordic

La déroute financière du développeur immobilier basé en Thaïlande New Nordic fait couler beaucoup d’encre dans la presse francophone. Et pour cause, une grande partie des investisseurs de ce programme sont français et beaucoup craignent de s’être faits piégés par un système frauduleux. A la Réunion, ils seraient une vingtaine selon la chaine locale Antenne Réunion qui a interviewé une investisseuse qui risque de perdre 110.000€.

Le Maroc continue de marquer des points avec la Thaïlande

L’ambassadeur du Maroc à Bangkok, Abdelilah El Housni, a décoré un de ses homologues thaïlandais la semaine dernière, renforçant un peu plus les relations entre les deux royaumes, rapporte le journal marocain L’Opinion. Le diplomate marocain a en effet remis à l'ex-ambassadeur de Thaïlande à Rabat, Darm Boontham, l’insigne de "Commandeur de l’ordre du Ouissam Alaouite", en reconnaissance de son action pour le renforcement des relations entre la Thaïlande et le Maroc. Fondé en 1913 sous le protectorat français, l’ordre du Ouissam alaouite est considéré comme l’équivalent de l’ordre national de la Légion d’honneur. Le grade de Commandeur est le plus élevé.

En 2019, le même ambassadeur El Housni avait remis l’insigne d’officier de l’ordre du Ouissam Alaouite au milliardaire américain William Heinecke, qui n’est autre que le propriétaire du groupe hôtelier thaïlandais Minor Group.

Toujours la semaine dernière, le Maroc est devenu le premier pays arabe et africain à obtenir le Statut de «Membre Associé» de l’Organisation des ministres de l’Éducation d’Asie du Sud-Est (SEAMEO), lors de la 51ème Conférence du Conseil de cette Organisation, tenue par visioconférence, révèle le journal challenge.ma.
 

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