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Une plage thaïlandaise déclarée zone sinistrée après une marée noire

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REUTERS/Soe Zeya Tun - Environ 150 ouvriers de SPRC et 200 soldats de la marine ont été envoyés pour nettoyer la plage de Mae Ramphueng, dans la province de Rayong, le 29 janvier 2022.
Écrit par Lepetitjournal.com Bangkok avec Reuters
Publié le 29 janvier 2022, mis à jour le 29 janvier 2022

Une plage de l'est de la Thaïlande a été déclarée zone sinistrée, samedi, alors que le pétrole échappé d'un oléoduc sous-marin dans le golfe de Thaïlande continuait de s’échouer, souillant le littoral.

La fuite de l'oléoduc appartenant à la compagnie Star Petroleum Refining (SPRC) survenue mardi soir avait été maîtrisée le lendemain non sans avoir déversé environ 50.000 litres de pétrole dans l'océan à 20 km de la côte est du pays, région industrielle qui vit aussi du tourisme et de la pêche.

Sans surprise les communiqués rassurants des autorités ont été contredits par la réalité : une partie du pétrole, qui s’étendrait sur quelque 47 km2 de mer, a bel et bien atteint le rivage. C’est la plage de Mae Ramphueng, dans la province de Rayong, qui a été la première à en faire les frais vendredi soir.

La marine thaïlandaise travaille avec SPRC pour contenir la fuite et a déclaré que la principale masse de pétrole était toujours au large et que seule une petite quantité s’est échouée à au moins deux endroits le long de la plage longue de 12 km.

Des barrages flottants deployes sur une plage de la province de Rayong en Thailande
Des touristes marchaient vendredi sur une plage de l’est de la Thaïlande couverte de barrages flottants déployés pour contenir une marée noire - Photo REUTERS/Athit Perawongmetha

Environ 150 ouvriers de SPRC et 200 soldats de la marine ont été envoyés pour nettoyer la plage et déployer des barrages flottants, a indiqué la marine.

Pas moins de trois navires civils et douze bâtiments de la marine ainsi que des avions ont également été mobilisés pour le gros de la nappe en mer avec des barrages flottants et des produits dispersants.

"Nous et la société [SPRC] travaillons toujours en mer pour réduire le volume de pétrole en bloquant sa progression, en aspirant le pétrole et en pulvérisant des dispersants", a déclaré aux journalistes le contre-amiral Artorn Charapinyo, commandant adjoint du premier commandement de la zone navale.

Le volume de pétrole ayant fui dans la mer selon les autorités, correspond à celui s’étant échappé en 2013 dans le même secteur et qui avait causé une marée noire sur l’île touristique de Koh Samet.
 

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