Les autorités thaïlandaises vont mobiliser 25.000 policiers, clouer au sol les drones, fermer les endroits sensibles et mettre les Bangkokois en congés pour assurer la sécurité du sommet de l’APEC du 16 au 18 novembre
25.000 représentants des forces de l’ordre seront déployés entre le 16 et le 18 novembre à Bangkok pour assurer la sécurité du sommet de l’APEC (Coopération Economique de l’Asie-Pacifique) qui réunira les dirigeants d’une vingtaine de pays et leurs délégations, dont notamment le président chinois Xi Jinping et le chef de l’Etat français Emmanuel Macron.
Les vols de drones seront interdits au-dessus de la capitale thaïlandaise du 16 au 21, et le gouvernement a décrété que les 16, 17, et 18 novembre seront fériés pour les habitants de la ville et son agglomération (Nonthaburi et Samut Prakan).
Le parc Benjakitti, qui jouxte le flambant neuf Centre de Convention de la Reine Sirikit (QSNCC), où se déroulera l’événement, sera également fermé à partir du 12 novembre jusqu’au 19.
La portion de l’avenue Ratchadaphisek qui passe devant le QSNCC -entre le carrefour d’Asoke et le croisement de Rama IV) sera fermée du 16 au 19 novembre ainsi que l’axe Duang Pitak qui longe l’autre côté (ouest) du parc Benjakitti, selon le chef de la police nationale Damrongsak Kittprapas, cité par le Bangkok Post.
D’autres rues (Ruam Rudee, Ploenchit, Rachadamri, Witthayu, soi Ton Son) seront fermées entièrement ou en partie durant la nuit, de 18h à 6h, du 16 au 18, précise le Bangkok Post. La station de métro Queen Sirikit National Convention Center sera également fermée.
Les autorités thaïlandaises entendent bien ne pas répéter les expériences passées.
En 2019, une série d’explosions légères en plein Bangkok avait fait quatre blessés alors que la capitale accueillait une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays d'Asie du Sud-Est.
En 2009, des manifestants anti-gouvernementaux avaient provoqué le chaos lors du sommet de l’ASEAN dans la station balnéaire de Pattaya, en s’introduisant de force sur le site et forçant l’évacuation par hélicoptère de certains dirigeants.
Bien que sa capitale soit rythmée par des turbulences politiques récurrentes et que le sud du pays soit en proie à des violences liées à une insurrection séparatiste musulmane, la Thaïlande accueille régulièrement des événements de haut niveau et abrite le troisième plus important site de l'ONU après Genève et New York.
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