Le ministre de la Transition écologique et solidaire a annoncé sa démission mardi 28 août en pleine émission radio sur France Inter, en ne prévenant ni Emmanuel Macron, ni Édouard Philippe.
Si Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement a déploré le "manque de courtoisie" de Nicolas Hulot, plusieurs saluent le courage de son geste comme Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement.
Pour expliquer son départ, Nicolas Hulot déplorait son impossibilité à faire avancer la cause environnementale. Il cite par exemple que le gouvernement ne lui a jamais donné les moyens "de réduire l’utilisation des pesticides, d’enrayer l’érosion de la diversité ou encore de stopper l’artificialisation des sols."
En effet, l’ex-ministre avait participé lundi 27 août à une réunion tenue à l'Élysée avec pour invités les représentants des chasseurs. À l'issue de la rencontre, Emmanuel Macron a accepté de diviser par deux le prix du permis national de chasse, suscitant l'inquiétude des défenseurs de l'environnement et poussant Nicolas Hulot à prendre sa décision radicale.
Conséquence directe : cette affaire vient de nouveau ébranler la popularité du Président. Nicolas Hulot étant l’un des membres les plus populaires du gouvernement, lui trouver un remplaçant ne sera pas si simple, et présage déjà un remaniement, confirmé par l’Élysée.
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