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L’Union Européenne limite les droits d’exportation néo-zélandais

Union Européenne Nouvelle Zélande Union Européenne Nouvelle Zélande
Sara Kurfeb/Unsplash
Écrit par Alexandra Jaegy
Publié le 31 janvier 2019, mis à jour le 31 janvier 2019

Le Parlement de l'Union Européenne a franchi une étape décisive en vue de réduire les libertés de la Nouvelle-Zélande en terme d’exportation de viande de mouton, de viande de boeuf et de produits laitiers exemptés pour le moment de droits de douane. Il serait question de supprimer cet accord si le Brexit se produit.

Cette décision a été qualifiée de '"scandaleuse" dans un tweet de l'ancien négociateur commercial Charles Finny et de "décevante" par la Dairy Companies Association of New Zealand.

Le Ministère des Affaires Étrangères et du Commerce a déclaré de son côté que les mesures proposées risqueraient d'aggraver "l'incertitude économique internationale et les tensions commerciales grandissantes". 

Stephen Jacobi, membre du Forum International des Entreprises, a souligné que l'adoption par le Parlement Européen d'une recommandation de la Commission Européenne était la dernière étape d'un processus entamé en 2017.

À cette époque, l’UE et le Royaume-Uni avaient tous deux déclaré vouloir modifier l’accès préférentiel au marché, qui dans le cas de la Nouvelle-Zélande, avait été négocié en compensation de l’entrée du Royaume-Uni dans le marché commun européen de 1973.

Il semble extraordinaire, après toutes ces années, de faire un tel retour en arrière et de renégocier. Nous n’allons pas payer deux fois parce que la Grande-Bretagne s’est jointe à l’UE (en 1973) puis qu’elle a décidé de partir “ a déclaré Jacobi. 

Euronews a rapporté mardi 29 janvier que l'UE avait officiellement "adopté des quotas pour les produits agricoles qu'elle acceptera des pays tiers" après le Brexit. Elle a ajouté que ces réductions pourraient avoir lieu avant que l'UE ait conclu des négociations commerciales avec les pays concernés, notamment les États-Unis, l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, l'Argentine, le Brésil, l'Uruguay et la Thaïlande. Ces pays pourraient alors demander un règlement des différends par l'intermédiaire de l'Organisation Mondiale du Commerce si la démarche se poursuivait unilatéralement.

 

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