Depuis 2004, le Conseil national espagnol de la recherche (CSIC) s’attache à établir deux fois par an un classement d’universités dans le monde, en fonction de leur présence sur le web, de la qualité et de la portée de leurs contenus publiés.
La prestigieuse université nationale et kapodistrienne d'Athènes, fondée en 1837, (EKPA) s’est vue attribuer fin janvier la 180e place sur 12000. Elle devient ainsi la première université grecque à entrer dans le top 200 d'un classement international. Parmi les 3262 universités européenes classées, elle se trouve au 49 e rang.
Pour le recteur de l’université, Thanos Dimopoulos, ce succès est une conséquence des stratégies d'ouverture mise en œuvre ces dernières années, à travers des collaborations de recherche et le développement d’une vitrine à l’international.
L’Université Aristote de Thessalonique, elle, s’est vue attribuer la 205e place, suivie par l’Université technique nationale d'Athènes, en 329e position.
Le Web comme vitrine de reconnaissance
Au sein du CSIC, plus grand organisme public de recherche en Espagne, le laboratoire de cybermétrie (ou webométrie) se consacre depuis peu l'analyse quantitative des contenus publiés sur le web par plus de 28000 universités dans le monde.
Selon l’organisation de recherche, “ l'objectif initial du classement est de promouvoir la présence universitaire sur le Web, en soutenant les initiatives de libre accès pour augmenter de manière significative le transfert des connaissances scientifiques et culturelles générées par les universités à l'ensemble de la société. “
Partant du principe que le web est aujourd’hui indispensable pour refléter les activités des institutions académiques, l’organisme a développé cet outil, qui repose sur différents critères d’évaluation des contenus publiés sur le web, à savoir leur qualité, leur quantité et leur popularité.