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La Grèce déploie les contrôles biométriques pour les non-Européens

La Grèce prend part au projet européen de modernisation et de sécurisation des frontières extérieures. Ainsi, vont notamment être déployés les contrôles biométriques pour les étrangers non-européens. Plus rapides et plus précis, les contrôles aux frontières répondront ainsi aux exigences nouvelles. À terme, une demande d'entrée sur le territoire devra être effectuée.

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La Grèce, frontière extérieure de l'Union

La Grèce se prépare à déployer un nouveau système frontalier biométrique pour les citoyens non-européens. L'objet est de moderniser et resserrer le contrôle des frontières de l'Union.

Le système d'entrée-sortie, dit EES, remplacera, d'ici la fin de l'année l'estampillage manuel des passeports pour les ressortissants de pays tiers. Il consistera à la collecte des empreintes digitales et à des scanners faciaux. Ces dossiers numériques seront valables pour une période de trois ans, épargnant ainsi un nouveau contrôle.

 

Renforcer et moderniser le contrôle

Pour les pays européens, ce premier pas vers le contrôle biométrique est indispensable afin de mieux protéger les frontières. D'autant que du fait de l'espace Schengen, il n'y a pas de contrôles systématiques entre les différents pays européens. D'où l'importance d'un contrôle important et automatique à l'entrée dans l'Union européenne. 

Ce contrôle systématique sera cependant plus simple. En effet, l'attente était devenue particulièrement longue lors d'une arrivée à l'aéroport par exemple. Désormais, tout étranger qui aura déjà réalisé son profil biométrique pourra entrer directement dans le pays, grâce à ses empreintes et la reconnaissance faciale.  

 

Vers une demande d'entrée obligatoire

Inspiré de l'ESTA aux États-Unis, le Système européen d'autorisation et d'information sur les voyages, dit ETIAS,   exigera que tout ressortissant non-Européen fasse une demande d'entrée. Il devrait être mis en œuvre d'ici 2026.

La demande pour l'ETIAS se fera en ligne, nécessitant des informations personnelles, relatives au passeport notamment. Les candidats devront également payer des frais dont le montant n'a pas encore été établi. Comme aux États-Unis, les informations transmises seront vérifiées à l'arrivée, parallèlement à la prise des empreintes et aux contrôles biométriques.

Par ailleurs, la demande préalable permettra la vérification par les autorités de tout profil suspect, avec notamment un contrôle du casier judiciaire et des données des services de renseignement. 

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