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Grève nationale en Grèce

Le plus grand syndicat du secteur public grec, l’ADEDY, a appelé mercredi à une grève nationale de 24 heures.

Parlement Syntagma Parlement Syntagma
Écrit par Lepetitjournal Athènes
Publié le 26 février 2024, mis à jour le 7 mars 2024

Le plus grand syndicat du secteur public grec, l’ADEDY, a appelé mercredi à une grève nationale de 24 heures, exigeant, entre autres, des augmentations de salaire et le recrutement de personnel dans les secteurs de la santé et de l’éducation.

Les travailleurs des services de métro, de tramway et de train, les chauffeurs de taxi, les employés des ports et les syndicats des contrôleurs aériens participent tous à la grève.

Alors que le métro et le tramway d'Athènes connaîtront un arrêt de travail de 24 heures, les bus et trolleybus circuleront de 9:00 à 21:00 le mercredi 28 février. Les trains nationaux et suburbains connaîtront également un arrêt de travail en solidarité avec l'ADEDY. Les vols à destination et en provenance de Grèce, ainsi que les navires et de bateaux dans les ports du Pirée, Lavrio et Rafina, ont tous été annulés pendant 24 heures.

 

Grèves des taxis à Athènes : défis et revendications

Les chauffeurs de taxi se mobiliseront dès mardi 27 février pendant 48h pour faire entendre leurs préoccupations. Cette manifestation collective, qui s'annonce comme un acte de protestation significatif, met en lumière les défis auxquels sont confrontés les chauffeurs de taxi dans un contexte de changements rapides et de concurrence croissante. Selon une annonce du Syndicat des chauffeurs de taxi de l'Attique (SATA), un rassemblement et une marche de protestation devant le ministère des Transports sont également prévus .

 

Contexte de la grève :

Les chauffeurs de taxi d'Athènes ont longtemps été confrontés à des défis économiques et structurels, mais ces derniers mois ont vu une intensification des préoccupations. La concurrence accrue avec les plateformes de réservation en ligne a eu un impact notable sur leurs revenus, ajoutant une pression supplémentaire sur un secteur déjà éprouvé.

Parmi les revendications de l'Union figurent :

  • un accès illimité aux couloirs de bus pour les taxis transportant des passagers
  • une réponse du gouvernement concernant sa tolérance à l'égard des applications illégales qui permettent à des taxis ou à des services privés de se soustraire à l'impôt et de transférer leurs revenus à l'étranger
  • l'ajustement du tarif prédéfini pour l'itinéraire de l'aéroport d'Athènes au centre-ville, passant de 40 euros à 45 euros (05h00 – 0h00) et de 55 euros à 60 euros (0h00 – 05h00)
  • la réduction permanente du taux de TVA sur les services de taxi à 13%
  • retarder l’exigence des taxis à zéro émission de 2026 à 2035
  • réajuster les mesures législatives actuelles pour réglementer les permis spéciaux de taxi et le casier judiciaire des conducteurs
  • distinguer les services de taxi et les services de location de voiture avec chauffeur
  • reclasser des infractions telles que le harcèlement de la clientèle, ou la surfacturation des clients, en infractions de haut niveau, entraînant une amende administrative de 1 000 euros et la révocation potentielle du permis de chauffeur de Taxi

     

La grève des taxis qui débute demain est une réponse à l'accumulation de ces problèmes, marquant un effort concerté pour attirer l'attention des autorités et du grand public sur les difficultés spécifiques rencontrées par les chauffeurs de taxi à Athènes.

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