

Du 2 au 5 décembre 2025, les taxis ne circuleront nulle part en Grèce. Athènes, Thessalonique, les îles, les aéroports : tout le réseau s’arrête.
Dialogue fermé, frustration ouverte
Pour la POEIATA, la fédération panhellénique des chauffeurs et propriétaires de taxi, l’annonce est l’aboutissement d’un constat simple :
le dialogue avec le gouvernement, et particulièrement avec le ministère des Transports, est “épuisé”.
Les chauffeurs affirment qu’ils ne voient plus aucune écoute et que l’exécutif les laisse seuls face à la concurrence, aux charges et aux obligations nouvelles.
Un cahier de revendications sans ambiguïté
La fédération ne formule pas des doléances floues, mais une liste claire de lignes rouges :
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Reporter à 2035 la conversion obligatoire vers des taxis 100 % électriques
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Mettre fin à la concurrence des applications internationales de VTC
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Augmenter les tarifs et la course minimale dans tout le pays
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Restituer l’accès aux voies de bus pour les taxis en service
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Alléger la pression fiscale et agir immédiatement contre les véhicules illégaux
Chaque point vise la même chose : empêcher l’asphyxie d’un secteur déjà fragilisé.
Un coup d’essai avant l’affrontement
POEIATA l’annonce sans détour : ce mouvement est une “grève d’avertissement”. Sans réponses concrètes du gouvernement, le blocage deviendra continu. La fédération parle déjà de mobilisations « prolongées » ou « illimitées ». Le message est brutal : soit l’État se positionne, soit la rue prend le relais.
Le dernier espace possible : une réunion en attente
Une rencontre avec le ministère des Transports reste programmée. Mais la fédération ne promet rien. Sans engagements précis, l’escalade est déclarée.





























