Ce mardi 7 mai, le comité permanent de la production et du commerce du Parlement grec a ratifié à une large majorité le contrat de concession du nouvel aéroport international de Kastelli en Crète.
Ce nouvel aéroport devrait remplacer l’aéroport Nikos Kazantzakis à Héraklion, qui a des difficultés à gérer le flux de touristes en augmentation constante dans cette île toujours aussi populaire. Avec plus de huit millions de passagers, c’était le deuxième aéroport du pays en 2018 après Eleftherios Venizelos, l’aéroport d’Athènes.
La concession a été attribuée à Ariadne Airport Group, co-entreprise formée entre GEK Terna et la société indienne GMR Airports Limited. Sa construction devrait s’achever dans soixante mois, à peu près 5 ans. Avec un budget estimé à 850 millions d’euros, il devrait devenir le plus grand projet de construction jamais réalisé en Crète, et l’un des plus importants investissements privés réalisés dans le pays.
Autour de l’aéroport de Kastelli, vont également avoir lieu la construction de nouvelles routes et la modernisation des routes locales existantes.
Plusieurs représentants d’agences sociales et de syndicats de Crète ont qualifié cet investissement d’investissement et de plan de développement de grande envergure qui aideront la Crète à créer des emplois.
Toutefois, des objections au projet ont également été exprimées lors de la réunion de ce comité permanent. Entre autres, Irini Vrentzou, membre de l’antenne Crète Est, de la chambre technique de Grèce, s’est opposée au projet car aucune étude adéquate n'a été menée sur les répercussions sur l’environnement. Des réactions négatives ont également eu lieu en raison des supposés prix bas proposés aux propriétaires fonciers lors de l’expropriation de leurs propriétés.
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