La conférence « internationale » a été tenue par le président Emmanuel Macron. A la question d’un journaliste concernant la possibilité de déploiement de troupes au sol contre la Russie, le Président français Emmanuel Macron a assumé « l’ambiguïté stratégique » de sa réponse en déclarant « rien ne doit être exclu pour poursuivre l’objectif qui est le notre, la Russie ne peut et ne doit gagner cette guerre »
Lors de son déplacement à Mumbai et New Delhi, il est clair que ,outre un partenariat économique avec l’Inde, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, ait recherché un allié des européens concernant la guerre en Ukraine, en insistant à plusieurs reprises sur le fait que l’Inde est la plus grande démocratie au monde.
Le PM Kyriakos Mitsotakis a également déclaré lors de l’interview accordé à “Times Now”, télévision indienne, à la journaliste Navika Kumar: « Bien sûr, nous coopérons également sur des questions telles que la défense. Nous sommes tous deux de grands investisseurs en matière de défense. Je pense que nous devons rapprocher nos industries de défense, nos forces armées, organiser des exercices conjoints, apprendre les uns des autres. C'est également un domaine sur lequel nous avons convenu que nous pouvons tirer parti. »
Par ailleurs, PM Kyriakos Mitsotakis avait précisé lors de son discours au Greek-Indian business forum intitulé “Exploring Economic Collaboration Between Greece and India: Future Prospects” « Prenez la défense, par exemple. On constate un intérêt croissant pour les investissements dans la défense à tous les niveaux, non seulement en Europe, mais partout dans le monde. Et nous sommes en train de restructurer, de remodeler notre industrie de la défense, non seulement en termes de secteurs traditionnels -oui, en Europe, nous réalisons tous que nous devons produire plus d'obus-, mais regardez les nouvelles technologies, je veux dire, les drones ou les drones marins, qui représentent un domaine d'intérêt particulier pour nous. »
Néanmoins, le PM Kyriakos Mitsotakis a déclaré à l’issue de la conférence de Paris « Je crois que nous avons réaffirmé notre unité et notre détermination à soutenir l'Ukraine afin qu'elle puisse se défendre de la meilleure façon possible contre l'invasion russe. Je pense que nous avons également atteint un cadre qui, je vous le dis, ne s'écarte pas particulièrement des décisions que nous avons prises au Conseil européen sur la manière dont cette aide peut, de manière pratique, avoir un résultat plus substantiel et plus utile pour l'Ukraine. Au-delà de cela, parce que j'ai également entendu divers commentaires de mes collègues, mes homologues, sur des questions qui ont pu être discutées dans la salle, je tiens à assurer qu'il n'est pas question d'envoyer des forces, des forces européennes de l'OTAN, à l'intérieur de l'Ukraine. Un problème qui n’existe pas pour la Grèce et je crois qu’il n’existe pas pour la grande majorité de nos obligations. »