

Présent dans plus de 34 pays à travers toute l'Europe, l'ESN (Erasmus Student Network) s'efforce d'intégrer socialement depuis plus de 20 ans les étudiants internationaux. C'est le cas à Athènes avec l'ESN Tei du Pirée où une véritable famille s'est créée
Aujourd'hui, étudier à l'étranger est devenu une opportunité exceptionnelle. De plus en plus, des étudiants sillonnent l'Europe soit pour un semestre ou bien pour toute une année. À la recherche d'une nouvelle expérience au sein d'un pays nouveau et d'une culture différente, ces jeunes peuvent en tout cas compter sur l'ESN pour s'intégrer plus facilement.
Déjà plus de 20 ans !
Fondée en 1989, ESN représente actuellement une des plus grandes associations étudiantes à travers l'Union européenne. Au total, près de 12.000 membres volontaires et bénévoles se mobilisent pour rendre la vie des étudiants chaque jour plus enrichissante. Avec un taux de croissance annuel moyen de 12,3% depuis 1990, l'Erasmus Student Network n'en finit plus de s'accroître. À ce jour, on dénombre environ 150.000 étudiants participants ou ayant participé à ce groupe associatif présent dans 339 universités européennes. Tasos Gourountis, président de l'ESN Tei du Pirée, nous explique le principe même de l'association. "À Athènes, nous essayons de mettre tout en ?uvre pour que tous les étudiants puissent se rencontrer à travers différents événements et créer des affinités, et ce quelles que soient les nationalités, explique cet étudiant grec en tourisme et management. Nous organisons tout type d'activités à savoir des séjours de découvertes à Thessalonique, Delphes, Sparte ou encore Istanbul. Nous invitons aussi nos étudiants à nos soirées à thèmes, des paint-ball, soirées cinéma? Avec toujours comme objectif, l'unité dans la diversité !"
Jeudi dernier, était organisée au Tei du Pirée la cérémonie d'ouverture Erasmus. L'occasion pour le groupe associatif de présenter aux nouveaux arrivants les événements à venir. Invité à témoigner, Philippe Olivier, professeur d'anglais à l'université Paris 13 mais également chargé des relations européennes et internationales est un habitué. "Les membres de l'ESN font énormément de choses pour la vie étudiante, c'est sûr, dit l'enseignant. Mais ce qui m'a frappé restera leur accueil ainsi que leur générosité sans limite. Il n'y a aucune arrière-pensée car la solidarité est tout à fait naturelle chez eux, et ce malgré le contexte actuel". De son côté, Camille Lerosier, ancienne étudiante Erasmus venue faire part de son expérience, ne regrette absolument pas son semestre passé à Athènes. Bien au contraire. "Au-delà de l'expérience unique, je me suis fait plus que de vrais amis, nous sommes désormais une vraie famille !, raconte la Française, Étudier à l'étranger est une chance. Quelque part cela te permet de t'ouvrir davantage à la tolérance, à comprendre et à accepter les autres. Et ça, c'est déjà pas mal."
Romain Canault (www.lepetitjournal.com/athenes.html) Lundi 14 novembre 2011

























