Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--

Athènes : une initiative en faveur du bien-être animal

plateforme online aide aux animeaux des ruesplateforme online aide aux animeaux des rues
Jr.Harris
Écrit par Lepetitjournal Athènes
Publié le 4 février 2021, mis à jour le 5 février 2021

Difficile de passer à côté. A Athènes, des centaines de chiens et des milliers de chats errent dans les rues de la ville, selon la municipalité. Nombreux sont les habitants qui s’en préoccupent et déposent régulièrement de qui les nourrir et les abriter, dans les parcs, les quartiers.

Création d’une plateforme en ligne

La municipalité d’Athènes a lancé début janvier une plateforme en ligne (animalscityofathens) pour venir en aide aux animaux errants de la ville. Culturellement et historiquement, il n’est pas étonnant de voir les Grecs cohabiter avec des félins abandonnés. Mais leur nombre peut vite devenir problématique. Pour la première fois, la municipalité d’Athènes contribue à lancer un programme dans lequel les citoyens s’impliquent comme ils le souhaitent, à travers l’adoption, la distribution de nourriture, le bénévolat dans les différents refuges de la ville, la promotion de actions sur les réseaux sociaux... Plus que les domaines d’actions ou les citoyens impliqués, les bénévoles déjà préoccupés par le sort de ces chiens et chats revendiquaient un soutient municipal pour faire face à ce défi. Un premier pas pour ces amoureux des animaux.

Une mobilisation florissante

En 2006, l’association “Nine Lives” a vu le jour. L’objectif : améliorer les conditions de vies des animaux errants à Athènes et aux alentours. Collecte de fonds, alimentation quotidienne, recherche de maisons d’accueil, soins vétérinaires, développement d’un programme de stérilisation (1700 chats ont ainsi pu être stérilisés en 2019)... les tâches sont nombreuses et nécessaires pour prendre soin et tenter de réguler, dans le même temps, une telle population d'animaux. (Un chat peut avoir 420000 chatons dans sa vie, selon l’association).

De 600 chats par jour à nourrir, l’association est passée à 1000 au plus fort de la pandémie, selon une déclaration de la bénévole Eleni Kefalopoulou à l’AFP. Il a fallu que les bénévoles redoublent d’efforts durant cette période, leurs amis les bêtes étants plus seuls, plus affamés, et plus exposés aux risques de maltraitance et d’empoisonnement.

 

 

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions