L’annonce a été faite par le Syndicat des chauffeurs de taxi de l’Attique (SATA), qui dénonce une dégradation continue des conditions de travail dans le secteur.


La voiture électrique au cœur de la contestation
Au cœur de la contestation figure l’obligation, à partir du 1er janvier 2026, d’imposer que tous les nouveaux taxis immatriculés à Athènes et à Thessalonique soient 100 % électriques. Les conducteurs demandent que l’échéance soit repoussée à 2035, estimant que la transition écologique, bien que nécessaire, ne peut être menée à un rythme qui mettrait en péril l’équilibre économique des professionnels.
Des revendications multiples
Les taxis réclament également l’accès gratuit aux voies de bus, une mesure qui, selon eux, permettrait de fluidifier leurs trajets et d’améliorer la qualité du service rendu aux usagers. Autre revendication importante : la fixation du seuil de revenu annuel non imposable à 12 000 euros pour les chauffeurs de taxi, afin d’alléger la pression fiscale dans un contexte de hausse des coûts d’exploitation.
Un secteur qui se dit menacé
Dans un communiqué, le SATA accuse les autorités de mettre en œuvre des politiques qui « ignorent les besoins professionnels et les revendications légitimes des propriétaires et conducteurs de taxi » et qui « menacent la viabilité du secteur, tout en dégradant la qualité des services offerts aux citoyens et aux visiteurs ». Le syndicat déplore que le développement du tourisme se fasse « au détriment » de la profession, qualifiée de « marginalisée et affaiblie » par ces nouvelles mesures.
Cette mobilisation devrait fortement perturber les transports dans la capitale grecque pendant deux jours, une situation susceptible d’affecter aussi bien les résidents que les nombreux touristes présents à Athènes en cette période.
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