

Samedi, 2 000 immigrés clandestins, détenus dans le camp militaire d'Amigdaleda, ont entamé un grève de la faim, soutenus par de nombreuses associations anti-racistes. Ils réclament leur mise en liberté et dénoncent les conditions inhumaines de détention
Centre de détention d'Amigdala
2 000 immigrés clandestins, retenus dans le camp militaire d'Amigdaleda, ont entamé une grève de la fin samedi, réclamant leur mise en liberté, rapporte le mouvement contre la menace raciste et du faciste (KEEPFA). Deux d'entre eux ont tenté de mettre fin à leurs jours, dimanche, l'un en se coupant la gorge avec un morceau de verre, l'autre en buvant le contenu d'une bouteille de schampoing. KEEPFA réclame un droit de visite auprès des grévistes de la faim, accompagnés de médecins et d'avocats.
Des camps militaires réquisitionnés
Les organisations anti-racistes dénoncent, une fois encore, les conditions inhumaines de détention qui règnent dans ces centres aménagés dans des camps militaires, où sont entassés clandestins et réfugiés, sans qu'aucune procédure légale ne soit déclenchée, ni de légalisation, ni d'obtention du droit d'asile.
Depuis avril 2012, le ministère de l'Ordre public a décidé la réquisition de camps militaires pour y "accueillir" un nombre croissant de réfugiés et d'immigrés clandestins.
Delphine Millet Prifti (www.lepetitjournal.com/athenes) Lundi 8 avril 2013

























