Édition internationale

Le journaliste Christophe Gleizes détenu en Algérie reçoit la visite de ses parents

Le 28 août 2025, les parents du journaliste français Christophe Gleizes se sont confiés à l’Agence France-Presse. Emprisonné à Tizi Ouzou et condamné le 29 juin 2025 à sept ans de prison pour “apologie du terrorisme”, le collaborateur de So Foot et Society a pu recevoir la visite de sa mère et de son beau-père durant l’été.

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Écrit par Mélanie Pierre
Publié le 28 août 2025, mis à jour le 29 septembre 2025

 

 

Bloqué en Algérie depuis fin juin 2025, les parents de Christophe Gleizes ont pu le voir lors de deux visites au parloir en août 2025. Selon eux, le journaliste français reste “combatif” mais “isolé”. En pleines tensions entre Paris et Alger, ils tentent de rester confiants avant un procès en appel attendu à l'automne.

 

Des accusations “absurdes”, entretien avec les parents de Christophe Gleizes 

Le couple insiste sur le caractère “absurde” des accusations, qui reposent essentiellement sur les liens supposés du journaliste avec des responsables du club de football JS Kabylie. Pour ses proches, la condamnation de Christophe Gleizes illustre une instrumentalisation politique de la justice algérienne. “On ne peut pas interpréter autrement l'exagération invraisemblable de ces griefs si on ne comprend pas qu'il est une sorte de victime collatérale des mauvaises relations entre la France et l'Algérie actuellement", témoigne Francis Godard  lors de l’entretien. Revoir leur fils a toutefois constitué un soulagement, “cela l'a rasséréné parce qu'il pensait qu'il était un peu oublié dans sa prison", ajoute-t-il.

 

Dans l’attente de l’appel, la mobilisation française continue

En attendant, l’incertitude domine. La famille attend la fixation de la date du procès en appel, dans un contexte diplomatique particulièrement délicat. “On ne veut pas qu'on se serve du cas de Christophe pour régler des questions politiques dans lesquelles Christophe n'a rien à voir”, exprime la mère du journaliste. 

Et en France, la mobilisation continue. Elle est portée par le comité de soutien initié par Reporters sans Frontières. Des collègues de rédaction et plusieurs personnalités du monde sportif et culturel ont signé des tribunes appelant à sa libération immédiate.

 

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