Sur les marchés, on trouve partout ce petit fruit blanc et gélatineux qui se conserve dans de l’eau. Le kolang kaling, fruit du palmier à sucre, fait partie des mets dégustés par les indonésiens au moment de la rupture du jeûne.
En cette période de ramadan, la demande de Kalang kaling est importante. Ce fruit est issu des palmiers à sucre (Arenga pinta) que l’on trouve sur les hauteurs en Indonésie. Extraire le fruit de la graine du palmier est bien souvent un travail familial. Les hommes sont en charge de grimper au palmier pour récolter les grappes de fruits, les femmes, elles, font bouillir les fruits plusieurs heures afin de casser les coques et récupérer les graines blanches et gélatineuses à l’aide de petites couteaux. Les fruits de formes rondes seront ensuite aplatis à l’aide d’ustensiles en bois et plongés dans de l’eau deux ou trois jours.
Sur les marchés, on trouve les Kalang Kaling à l’achat dans des bassines remplies d’eau. Le prix varie entre 8 et 11.000 Rp par kilo. Ils seront ensuite mélangés à du sucre et du lait de coco. Ce qui est en fait une boisson rafraichissante appelée Kolak. Différentes variantes existent on peut y incorporer différents fruits, du tapioca, du chocolat, de la glace…
Le Kolak est l’une des boissons reines du ramadan, elle est souvent la première boisson consommée à la fin de la journée de jeûne. La rupture du jeûne doit se faire avec une note sucrée, le Kolak correspond donc parfaitement aux attentes. Riche en eau mais aussi en protéines, glucides, vitamines et calcium, cette boisson permet la réhydratation, son coté gélatineux apporte une sensation rapide de satiété.
Outre le pouvoir de réhydratation, le Kolang Kaling présente d’autres bienfaits : anti inflammatoire et facilite la digestion.
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