Après un premier épisode sur la musique classique au Vietnam, le réalisateur franco-vietnamien François Bibonne revient avec Once Upon a Bridge in Vietnam 2. Cette fois, il explore un autre langage universel : le football. Entre symphonie collective et solos identitaires, son nouveau film propose une lecture sensible du football vietnamien à partir de sa passion pour la musique classique…


François Bibonne signe son retour avec un nouveau projet, Once Upon A Bridge in Vietnam 2. Et si la musique classique avait des points communs avec le football ? C’est le point de départ du nouvel épisode de la série documentaire de François Bibonne. Réalisateur indépendant d’origine vietnamienne et passionné de musique, il réfléchit constamment aux ponts entre la France et le Vietnam, et romance la réalité qu’il filme grâce à la musique. « Le foot reflète parfaitement l’unité et la diversité du Vietnam contemporain. Il offre une double lecture du pays : comme un orchestre, il rassemble, et comme un soliste, il met en lumière les nuances et spécificités locales. »
En phase de montage, le film met en lumière musiciens, footballeurs et minorités ethniques pour raconter le Vietnam contemporain. Tout doit être prêt le 19 novembre, date à laquelle Once Upon A Bridge in Vietnam 2 sera projeté à Harvard. « C’est une grande fierté et un moyen fort de faire découvrir un autre Vietnam aux Américains et à la diaspora vietnamienne. » Pour financer les dernières étapes de production et organiser des avant-premières en France et au Vietnam, le jeune réalisateur a lancé un financement participatif.
Pour soutenir le projet de François, veuillez suivre ce lien : Once upon a Bridge in Vietnam II
Au cœur du football vietnamien

Tout a commencé il y a quelques années, lorsqu’il a entrepris de revenir sur les traces de sa grand-mère vietnamienne. Comme fil conducteur pour découvrir le pays de ses ancêtres, il avait choisi la musique classique, sujet de son premier film Once Upon A Bridge. Le second épisode, bien que centré sur le football, n’est pas exempt de notes de clarinette, de contrebasse et de saxophone qui résonnent au pays du dragon.
« Le lien entre musique classique et football est encore plus fort. En musique, il existe une élasticité du temps, avec les rubatos par exemple, qui consistent à accélérer ou ralentir selon l’interprétation. Dans le foot, on retrouve la même dynamique, avec des accélérations soudaines, des moments de tension et des climax », développe le réalisateur. Le film se veut de grande portée, d’autres diffusions sont prévues après la première projection à Harvard.
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