La mairie de Barcelone a ordonné depuis 2016 la fermeture de 4.900 appartements touristiques illégaux et affirme avoir réussi à réduire de 95% l'offre illégale d'établissements de ce type.
Dans un communiqué, le consistoire a précisé ce samedi que du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2018, a été ordonné de fermer 4.900 appartements illégaux, dont 62% ont déjà cessé de fonctionner.
C'est ce qu'indique le rapport présenté par la maire adjointe chargée de l'urbanisme, de la mobilité et de l'écologie de Barcelone. Sanz a précisé que 937 appartements ont été convertis en contrats de location à long terme et 234 correspondent à l'adresse du propriétaire.
De fin 2016 à fin 2018, 13.014 procédures disciplinaires ont été ouvertes et 6.453 sanctions ont été infligées, soit cinq fois plus qu'en 2014-2016, où 2.556 affaires ont été engagées et 1.001 sanctions prononcées.
Des sanctions allant de 30.000 à 600.000 euros
Les sanctions imposées sont celles prévues par la loi sur le tourisme, allant jusqu'à 600.000 euros pour les détenteurs d'appartements sans licence et pour les plateformes web. Le plus grand nombre de dossiers initiés correspondent au quartier de l'Eixample, avec 3.820 logements touristiques illégaux, suivi du district de Ciutat Vella, avec 3.737.
Lorsqu'il existe des preuves que le détenteur d’un logement a volontairement cessé son activité illégale, le conseil municipal l'inclut dans un programme de vérification afin de s'assurer qu'il ne réitère pas. Pour ce faire, les propiriétaires concernés sont de nouveau inspectés en période de forte occupation touristique, par exemple en été, pendant la Semaine sainte, à Noël ou lors du Congrès mondial de la téléphonie mobile. S'il est prouvé que l’appartement est de nouveau utilisé de manière illégale une amende plus élevée est imposée pour récidive.