De report en retard, certains ne les attendaient plus. Pourtant, les voilà enfin. Sur les 1.520 bus électriques qui doivent, dans une première phase, entrer en circulation à Bangkok, les 500 premiers sont attendus en 2025.
C’est un serpent de mer dont la tête commence tout doucement à émerger de l’eau. Dans une ville particulièrement congestionnée et donc polluée, developper un parc de bus électriques apparaît comme une priorité. Mais la priorité prend son temps. Un pas important va toutefois être franchi en cette année 2025 puisque l’Autorité des Transports Publics de Bangkok a annoncé vouloir abandonner petit à petit ses bus au gaz naturel (autrement appelé GNV) pour les remplacer par des véhicules électriques, dans un premier temps loués.
15,3 milliards de bahts en jeu pour les bus électriques
Tous les véhicules ne seront pas disponibles dès cette année
Les choses prennent du temps, en vertu de procédures décisionnaires en cascade. Si tout le monde est d’accord sur un plan de développement des énergies propres, les montants en jeu et l’organisation qui en découle se présentent comme des ralentisseurs naturels. Entre l’Autorité des transports, le Bureau des politiques et de la planification des transports et de la circulation, et bien sûr le ministère des Transports, chacun doit y aller de son expression de besoins, de ses recommandations et de ses décisions. Et lorsque 15,3 milliards de bahts sont en jeu pour la première phase du plan, c’est à dire un appel d’offre pour un contrat de sept ans (2025-2032) portant sur la location de 1.520 bus, on y regarde à plusieurs fois. Mais cette fois-ci, il semblerait qu’on puisse dire « ça y est » et que, malgré les retards, les choses soient sérieusement enclenchées. Tous les véhicules ne seront pas disponibles dès cette année mais on peut légitimement compter sur la mise à disposition des 500 premiers d’entre eux, ce qui constitue une notable avancée.
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