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Yoann Longuestre: la liste Pour une alliance solidaire des Français

Photo Yoann LonguestrePhoto Yoann Longuestre
Yoann Longuestre, tête de la liste Pour une alliance solidaire des Français
Écrit par Arnaud Béasse
Publié le 20 mai 2021, mis à jour le 20 mai 2021

Pour clore la semaine d’interview suivant la campagne pour les élections consulaires, nous donnons aujourd’hui la parole à Yoann Longuestre qui présente le projet de la liste Pour une alliance solidaire des Français : Autriche-Slovaquie-Slovénie :

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques phrases ?

Je m’appelle Yoann Longuestre, j’ai 37 ans. Originaire du Finistère, j’ai suivi des études de droit dans le cadre desquelles j’ai découvert l’Autriche, à 20 ans. J’ai passé ensuite le concours de l’Académie Diplomatique de Vienne et je travaille dans la capitale danubienne depuis 2009, d’abord pour l’ONU avant de rejoindre le secteur privé cette année. J’ai commencé à m’engager bénévolement pour les Français de l’Étranger à la suite d’une période de chômage durant laquelle j’ai pris toute la mesure de l’importance de disposer d’un réseau de soutien. Depuis 2015, je consacre ainsi l’essentiel de mon temps libre à la défense des intérêts des Français en tant que président de l’UFE Autriche. A ce titre je siège aux conseils consulaires notamment celui des bourses scolaires. 

 

Comment avez-vous constitué votre liste ?

Je me suis appuyé sur trois principes qui me tiennent à cœur : une équipe prête à s’engager sur l’ensemble du mandat et pas seulement le temps d’une campagne, l’implication associative de chaque colistier et enfin notre ambition commune de lever un vent nouveau sur la circonscription. Notre engagement est guidé par les valeurs fondamentales de proximité, d’écoute, de justice sociale, de participation citoyenne et de transparence de la vie publique.

 

"La question de l'égalité d'accès à l'enseignement français reste une thématique fondamentale"

 

Quel est selon vous le plus grand défi auquel font face les Français d’Autriche, Slovaquie et Slovénie ?

Les défis sont multiples et dépendent de chaque pays ou de chaque région. La question de l’égalité d’accès à l’enseignement français reste une thématique fondamentale. Mais la pandémie a également souligné l’immense solitude dont de nombreux Français, particulièrement les jeunes et les personnes âgées, ont souffert. L’isolement et l’exclusion sociale ont conduit à des situations tragiques qui m’ont profondément marqué. Ma conviction est renforcée : nous devons faire davantage pour permettre à nos compatriotes de mieux se soutenir mutuellement. 

 

Que représente pour vous la mission principale de conseiller des Français de l'étranger ? 

Ce n’est pas une mission, c’est une vocation. Le mandat est bénévole, sans autre pouvoir que la conviction et l’énergie qu’on y met. C’est donc la suite logique et naturelle de mon engagement associatif, qui m’a du reste parfaitement préparé. Je peux faire plus, nous voulons faire mieux au service des Français d’Autriche, de Slovaquie et de Slovénie.

 

Pouvez-vous nous détailler les grands axes de votre programme ?

Nous avons développé plusieurs axes à mettre en œuvre:

  • Scolarité : promouvoir l’accès à la scolarité française et développer un système de soutien scolaire pour un accompagnement personnalisé,
  • Emploi et formation professionnelle : créer une plateforme pour l’insertion professionnelle en partenariat avec les acteurs institutionnels, associatifs et privés français et locaux ; assurer la reconnaissance mutuelle des diplômes, notamment dans l’enseignement et le médico-social,
  • Service public : tenir une permanence consulaire accompagnée de consultations interactives régulières, permettant aux citoyens de donner des orientations aux élus, de communiquer leurs besoins, leurs préoccupations et leurs attentes, et auxdits élus d’expliquer ou de rendre compte sur leurs actions,
  • Sécurité : mise en place d'un système d’îlotage en Autriche pour une meilleure information et une capacité de réaction le cas échéant,
  • Entraide : créer un réseau intergénérationnel, intitulé “J’avais 20 ans quand tu es né”. L’objectif est de lutter contre l’exclusion et la solitude en renforçant les liens entre Français installés dans la circonscription,
  • Montagne : promouvoir un accès en français sur les conditions et la pratique de la montagne.

 

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