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FIN D’EXPAT – Avec Sophie Voute

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fin d'exeat Sophie voute
Écrit par Alexandra Levy
Publié le 23 juillet 2018, mis à jour le 10 octobre 2018

Après trois belles années à Varsovie, Sophie et sa famile se préparent à vivre de nouvelles aventures, entre l’arrivée d’un bébé et un déménagement à Houston ! Nous l’avons rencontrée à la Civetta et sommes revenus sur son expérience polonaise !

 

Profession : contrôleur financier chez Stanley Black&Decker

Originaire : Paris

Aime : les gens, m’amuser

N’aime pas : le pessimisme

 

Qu’est-ce qui t’a amenée en Pologne ?

Nous sommes venus en Pologne pour le boulot de mon mari.

 

Qu’est-ce qui t’a fait quitter la Pologne ?

Le boulot de mon mari.

 

Qu’est-ce qui t’a surprise en arrivant à Varsovie ?

J’ai été surprise par la chaleur parce que nous sommes arrivés en plein été !

 

Les conseils que tu aurais aimé recevoir avant d’arriver en Pologne ?

Que ça  n’allait pas être facile de me retrouver avec mes enfants tous les jours, une grande partie de la journée.  Je travaillais avant d’arriver à Varsovie et du jour au lendemain je me suis retrouvée avec deux petits, à occuper tous les après-midi et je n’ai pas trouvé ça simple. C’était quelque chose de nouveau pour moi.

Je ne m’attendais pas non plus à ce que l’adaptation dans un nouvel endroit , trouver son rythme se révèle plus difficile que prévu. Mais on a rapidement rencontré  des amis, des gens sur lesquels on pouvait compter

 

Quels sont tes plus beaux souvenirs de ta vie ici ?

Les sorties professionnelles  m’ont permis de rencontrer plein de gens de pays et d’horizons différents. Varsovie étant le cœur de l’activité, des gens de toute l’Europe s’y retrouvent ce qui nous a permis de partager plein de dîners  vraiment sympas. Sans oublier  tous les moments passés avec les amis le week-end surtout les barbecues du dimanche avec les amis et les enfants.

 

Qu’est ce que tu n’as pas aimé ici ?

Le manque de lumière, la chape de plomb qu’on a entre novembre et mars  m’ont vraiment pesée.

Et je n’ai pas trouvé très agréable de faire ses courses alimentaires ici à cause du manque de variétés. J’avais l’impression de manger toujours la même chose. 

 

Pour toi les Polonais sont ?

J’ ai rencontré tellement de Polonais  que ce soit dans le milieu professionnel,  par les mamans de l’école ou encore ma nounou que je n’ai pas en tête de caractéristique typique. Je trouve que les trentenaires dans le milieu professionnel sont extrêmement dynamiques et ont envie de changement. Mais beaucoup ont envie de partir et sont attirés par les pays de l’Ouest et leur culture. Les quelques jeunes avec qui j’ai travaillé ont l’impresssion que l’herbe est plus verte ailleurs sans réaliser que ça n’est pas forcément le cas. 

 

Tu as des amis qui viennent passer 24 heures à Varsovie, quel sera le programme ?

Je les emmène dans la vieille ville et manger un bout chez Zapiecek, la chaîne de restaurants de pierogis, surtout celui de la vieille ville. On va également visiter un musée,  Polin ou le musée de l’Insurection.

Et on passe la soirée au restaurant et ensuite en boîte de nuit, à l’Enklava par exemple.

 

Qu’est-ce qui va te manquer ?

Les amis vont nous manquer ainsi que toutes nos activités et sorties. On avait une vie bien remplie ! 

 

Que retires-tu de ton expérience ici ?

Ca a bien soudé notre famille et notre couple. C’était d’ailleurs agréable de se faire des amis de couple. 

Dans mes rencontres, j’ai appris également à ne pas me fier à la première impression que j’avais sur les gens, à ne pas avoir d’a priori et à garder des rapports simples avec les gens.

 

Qu’est-ce que tu en a retiré professionnellement ?

Pour moi ça a représenté un bond professionnel. J’ai travaillé en anglais, ce que je n’avais jamais fait auparavant et j’ai collaboré avec des gens qui n’ont pas du tout la même méthodologie, la même façon de faire. Je suis maintenant plus à l’aise dans un environnement multiculturel. Et j’ai trouvé agréable de pouvoir me dire que je travaillais par choix personnel et non par obligation, c’était plus motivant et je me demande même si je n’en ai pas été plus performante.

 

Qu’est-ce que tu donnerais comme conseil à celles qui veulent travailler ? 

Tout d’abord d’être très à l’aise en anglais. Et ensuite ne pas hésiter à passer des entretiens pour des boulots qui sont en deça du niveau qu’on recherche mais qui permettent de s’entraîner.  Il vaut mieux viser les groupes internationaux, beaucoup d’entreprises recherchent des personnes diplômées notamment tous les groupes américains. Ca vaut la peine également d’accepter un poste qui demande moins d’expérience mais qui permet une évolution et offre des opportunités. Il faut s’armer d’un peu de patience également.

 

Quels sont tes projets après le départ?

Un bébé et peut-être continuer à travailler dans la même entreprise à Houston ou faire complètement autre chose, je ne sais pas encore.

Alexandra Levy
Publié le 23 juillet 2018, mis à jour le 10 octobre 2018