Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Élection présidentielle polonaise : Władysław Kosiniak-Kamysz

Władysław Kosiniak-KamyszWładysław Kosiniak-Kamysz
Écrit par Cédric Tavernier
Publié le 23 juin 2020, mis à jour le 23 juin 2020

Le 1er tour de l’élection présidentielle polonaise aura lieu ce dimanche 28 juin. Cette semaine, lepetitjournal.com vous présente les 5 candidats les mieux placés. Aujourd’hui Władysław Kosiniak-Kamysz !

 

Son parcours

Władyslaw Kosiniak-Kamysz, est né le 10 août 1981 à Cracovie.

Il est le fils d’Andrzej Kosiniak-Kamysz, ministre de la santé et des affaires sociales du gouvernement Mazowiecki de 1989 à 1991. Il fait assez tôt de la politique au sein du parti paysan (PSL – Polskie Stronnictwo Ludowe - au centre de l’échiquier politique) qu’il rejoint dès l’an 2000 où il est l’un des fondateurs du « forum des jeunes ». Il obtient son diplôme de la faculté de médecine en 2006. En 2008, il devient spécialiste des blessures internes et de médecine rurale à l’Université Jagiellonne de Cracovie. La même année, il est nommé secrétaire du comité national exécutif du PSL. En 2010, il obtient son doctorat de médecine. La même année, il obtient un siège de conseiller municipal à la mairie de Cracovie, un conseil où avait déjà siégé son père de 1980 à 1988. Il s’y spécialise dans la politique sociale et la protection des consommateurs.

En 2011, il devient ministre du Travail et de la politique sociale, dans le cadre de la coalition entre le parti PO (Platforma Obywatelska – Plate-forme civique) alors majoritaire et son allié le PSL. Il occupe ce poste jusqu’en 2015.

En 2015, il devient député à la Diète, et garde son mandat à la suite des élections parlementaires de 2019.

En 2020, son parti le désigne comme candidat à l’élection présidentielle.

Suite au divorce d’avec sa première femme, il se remarie en 2019 avec une dentiste avec laquelle il a une petite fille.

 

Son programme

 

Un président au-delà des partis

Il propose que tous les partis présents au parlement soient représentés au gouvernement.

 

Politique sécuritaire 

Il propose une augmentation de la capacité de combat de l'armée polonaise et une modernisation technique des forces armées.

 

Santé 

Il propose une augmentation des dépenses de santé à 6,8% du PIB, une augmentation des salaires des travailleurs de la santé, une augmentation du personnel médical, des méthodes de traitement de pointe, une meilleure prévention des maladies de civilisation, la gratuité des médicaments, des vaccinations et des soins dentaires pour les enfants.

 

Écologie

Il propose une TVA à 0% sur les aliments sains, des parcs éoliens en mer, le blocage de l'accord UE-Mercosur, un fonds d'assistance mutuelle pour la stabilisation des revenus agricoles.

 

Politique sociale

Augmentation du montant exonéré d'impôt, développement du programme 500+ : 1000 PLN (230 EUR)/mois par enfant handicapé et 500 PLN (115 EUR)/mois par adulte handicapé sans conditions de ressources, non-imposition des retraites et des revenus du travail des retraités.

 

Éducation

Fonds de bourse présidentielle, baisse du nombre d’élèves par classe, anglais des la première classe (CP).

 

Élimination des obstacles pour les entrepreneurs polonais

Cotisations de sécurité sociale (ZUS) optionnelles pour les auto-entrepreneurs (działalność gospodarcza), réduction de la bureaucratie, modification de la loi sur l'activité économique, subvention de 50.000 PLN (11.500 EUR) pour le démarrage d’une activité.

 

Sa situation dans la course à la présidence

Les récents sondages lui donnent la 3e ou la 4e position, proche des 10% mais aucun ne l’a jamais placé au-dessus de ce seuil. Traditionnellement, le PSL, parti considéré comme centriste, a toujours été l’allié des partis libéraux de centre-droit, dont la PO qui a dirigé le pays de 2007 à 2015 et l’a toujours considéré comme une force d’appoint, lui donnant quelques ministres au gouvernement. Aucun candidat du PSL n’a jamais été au 2e tour d’une élection présidentielle et cela semble également profondément compromis pour ces élections présidentielles de 2020.

 

Pensez aussi à découvrir nos autres éditions

© lepetitjournal.com 2024