42,195 km. Voici la distance que votre corps va devoir parcourir pour passer la ligne d’arrivée sous les flashs des dizaines de photographes présents. Il mérite bien que vous lui consacriez un peu d’attention afin qu’il vous donne le meilleur de lui-même et vous permette d’accomplir cet exploit.
Coaching express, on commence à J-7.
Le plein de “carburant“ (J-7)
La semaine précédant le Marathon, on fait le plein de glucides, cette source d’énergie par excellence de notre corps : pâtes, pomme de terre, riz, boulgour. Pas de retenu, l’idée n’est pas de rentrer dans son maillot de bain, mais bien de tenir la route sur la longueur, et de passer le fameux “mur“, du 30ème kilomètre tant redouté.
Néanmoins, oubliez les pâtes carbonara la veille du marathon, qui risqueraient de vous faire vous sentir lourd, ballonné et mal dans vos baskets pendant la course !
Un bon dodo (J-3)
Le stress, l’excitation la peur du réveil qui ne sonnent pas, sont autant de raisons qui risquent de vous empêcher de dormir la veille du grand jour. Mais pas de panique. Ça n’est pas bien grave si vous avez bien dormit les deux nuits précédentes. Votre corps s’en souviendra, et se mettra en route, même s’il n’a eu que deux ou trois petites heures de repos le dernier jour. Cependant, vous serez tout de même mieux si vous profiter d'un bon 7-8 heures dans les bras de Morphée.
Reposer ses pieds et ses jambes (J-1)
Un dernier footing d’environ 3 km est conseillé la veille ou l’avant-veille du marathon.
Mais après ça, vous avez toutes les excuses du monde pour vous refaire la saison 1 de Game of Thrones, les pieds en éventail sur le canapé. Mot d’ordre : re-pos !
Vos pieds et vos jambes sont vos instruments de réussite, il faut les chouchouter. Envoyez donc vos amis venus vous encourager, visiter le centre-ville ou faire la dernière expo à la mode dans le coin, et vous, ménagez vos atouts les plus précieux, en restant confortablement à la maison.
Se lever tôt (H-3-4)
Levez-vous suffisamment tôt afin de laisser le temps à votre corps de bien se réveiller et ainsi se mettre en condition. Ne négligez pas le petit déjeuner qui vous fera gagner en performance, à condition qu’il soit bien équilibré et consommé 3-4 heures avant la course.
Adaptez selon vos préférences un assortiment de thé ou café, riz au lait ou céréales avec laitage, pain ou biscottes, miel ou confiture, jus de fruit maison ou fruit frais bien mûr, jambon maigre ou œuf mollet.
Petit point pratique : pensez à passer par la case wawa, avant de partir. Pour plus de confort, préférez votre nid douillet à la myriade de toilettes présentes au départ de la course.
Faire le plein d’énergie positive
Le marathon sera bien plus facile si vous avez des énergies positives en tête quand vous courrez. Plusieurs moyens de forcer ses énergies positives :
- Écrivez à tout votre réseau à propos du marathon, de votre entrainement, de ce que ça vous apporte, des difficultés que vous avez surmontées. Votre entourage vous répondra avec des félicitations et des encouragements, vous découvrirez combien vous impressionnez beaucoup d'entre eux. Leurs réponses seront avec vous tout au long de la course. Envoyez-leur le lien de l’application pour vous suivre en direct.
- Pensez à un nouveau projet, un livre que vous voulez écrire, une maison que vous voulez re-décorer, un projet professionnel dans lequel vous voulez vous engager. Vous aurez le temps d’étudier chaque détail pendant la course.
- Imaginez une histoire dans laquelle vous êtes le héros, et racontez votre exploit dans l'émission “la nuit des héros ! “
Se fixer 3 objectifs
Afin de stimuler votre motivation avant et pendant le marathon, fixez-vous des buts concrets à atteindre.
- L’objectif secret, celui que vous caressez du bout du doigt sans vraiment pouvoir l’atteindre, comme arriver dans le peloton de tête. A ne partager qu’avec vous-même !
- L’objectif réaliste, celui pour lequel vous vous êtes entrainé et que vous pouvez partager sans complexe, comme par exemple finir en moins de 5h.
- L’objectif de base, celui qui vous permettra de garder le sourire même si les deux premiers espoirs se sont envolés. Il vous rendra fier quoi qu’il arrive, par exemple finir les derniers mètres en sprint.
Tous ces conseils ne remplacent évidemment pas un bon entraînement.
On vous attend sur la ligne d’arrivée dimanche 1er décembre, accompagné de tous les autres spectateurs qui se sont tous dit : “un jour, je le ferai, c’est sûr ! “, mais qui n’ont pas encore eu votre courage !
A vos marques, prêts, marathonez !
Alice Amer