À Valence et dans toute la planète se multiplient les initiatives citoyennes et les ONG accompagnent leur mouvement. Par Bartolomé Ugarte, Guillaume Gil et Javier Cholbi, élèves de 4e au Lycée Français de Valencia.
Une catastrophe imminente ?
Aujourd’hui, l’humanité compte plus de 7,7 milliards d’habitants. Dans le même temps, la préoccupation pour l’écologie et la "catastrophe, non imminente mais qui nous brûle à petit feu", comme dirait Aurélien Barrau, augmente. Ce dernier est un éminent astrophysicien français qui se consacre à la lutte écologiste.
Par ailleurs, il est certainement temps de donner plus de voix à ces “initiatives citoyennes”. Ici, le terme de citoyenneté est intimement lié aux termes de “localité” et de “pacifisme”.
En effet, de nouveaux mouvements émergent, donnant accès à la majorité à des moyens d’expressions agissant sur les mentalités de la minorité. C’est le cas de la manifestation pacifique des familles à vélos ou ”bicifestación”, qui a eu lieu dans les rues de Valence ce 1er juin. Ou comment démontrer l’efficacité des efforts quotidiens de chaque citoyen pour limiter la pollution de l’air.
Le groupe valencien “Écologistes en Acció” (“écologistes en action”) mène quant à lui un agenda dynamique de sessions-débats visant à faire connaître les enjeux de la “crise” écologique et à “l’aborder comme une opportunité”.
Et Greenpeace, dans tout ça ?
A plus grande échelle et en s’extrayant du domaine local, des Organisations Non Gouvernementales comme GreenPeace luttent aussi pour les mêmes causes.
L’ONG Greenpeace est réputée mondialement pour ses actions concrètes et possède des sièges dans la majorité des grands pays dits “puissants”. C’est un collectif militant parmi tant d’autres mais il se trouve que celui-ci possède un siège à Madrid et promeut la désobéissance civile.
Par exemple, ce mois de mars 2019, un groupe d’activistes GreenPeace, a infiltré un incinérateur de déchets situé à quelques kilomètres au Sud-Est de Madrid, afin d’y brandir leurs pancartes dénonçant les “crimes que commettent les industriels” productivistes à la Nature et indirectement à notre santé.
Ces actions, contestables par leur apparente radicalité, semblent se justifier par l’urgence écologique. Le message de Greenpeace serait que chacun est responsable de l’avenir de la planète et qu’il n’y a plus guère d’excuse à ne rien faire et à « laisser faire ».
Tots en accio !