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Florence Profizi : "Je ne sais pas ce que la vie me réserve"

Écrit par Lepetitjournal Valence
Publié le 5 juillet 2017, mis à jour le 6 juillet 2017

Cinquième portrait pour notre rendez-vous, Ma vie d'Expat. Chaque semaine, un expatrié, francophone ou non, nous parle de sa vie et de ses expériences loin de son pays d'origine. Cette semaine, nous avons choisi de donner la parole à Florence Profizi, une expatriée corse qui habitait depuis un peu moins de deux ans à Valence. Habitait, oui, car Florence et sa famille sont rentrés à Ajaccio il y a quelques jours et il nous a semblé intéressant de découvrir son point de vue sur l'expatriation alors même que celle-ci prenait fin.

Florence et sa famille ont retrouvé la Corse cette semaine (Photos©FlorenceCassisi)

Florence Profizi est originaire de Corse où elle a grandi. Si elle est allée à l'Université d'Aix en Provence, elle a également eu l'occasion de partir deux ans à Montréal pour ses études. C'est en 2015 qu'une opportunité professionnelle l'emmène à Valence où elle débarque avec son mari et ses deux enfants. Après mûre réflexion, ils ont pris la décision il y a quelques temps de rentrer en Corse. Mais l'aventure Valencienne n'est toutefois pas finie pour autant ! Avec sa fougue et sa passion qui la caractérise, Florence nous explique son parcours, ses choix, ses regrets, mais surtout son amour pour Valence.

Lepetitjournal Valence : Florence, pourriez-vous m'en dire un peu plus sur vous, sur votre parcours ?

Florence Profizi : Moi je suis Corse, je suis née et j'ai grandi en Corse. J'ai fait mes études sur le continent, à l'Institut d'études politiques d'Aix en Provence et à Montréal où j'ai vécu pendant deux ans. A la fin de mes études, j'ai commencé à travailler en Corse. J'ai eu la chance de trouver un poste très intéressant dans la Fonction Publique Territoriale. J'étais cadre et je m'occupais des marchés publics et du service juridique. Mon mari était agriculteur pour sa part. Nous habitions dans une toute petite ville, en plein milieu des montagnes, qui s'appelle Corte. Une petite ville d'où est originaire mon mari qui avait toutes ses exploitations agricoles dans la région. Corte, c'est une ville sympa mais c'était un peu trop petit pour moi.

Comment êtes-vous arrivés à Valence avec votre famille ?

Cela faisait longtemps que je travaillais dans le secteur de l'administration publique. Avec mon compagnon, nous vivotions un peu, nous n'avions plus trop de nouveaux challenges. Du coup, nous avions un besoin de changements. Un jour, des amis, Corses eux-aussi, nous ont expliqué qu'ils partaient vivre en Espagne pour ouvrir une salle de sport dans le cadre d'une franchise française qui se développait là-bas. Nous avons discuté avec eux et après avoir étudié le plan d'investissement, nous nous sommes rendus compte que c'était faisable. On s'est dits « On y va, on tente le coup, on a un nouveau challenge ! ». Pour mon mari et moi, c'était évident que cela représentait une chance incroyable pour nos enfants. Nous avons regardé sur la carte d'Espagne les zones où il n'y avait pas déjà une salle de sport de cette franchise, avec un lycée français, qui soient à côté de la mer et nous avons atterri à Valence sans même connaître la ville.

Comment arrive-t-on avec des enfants en bas-âge ? Comment cela s'est-il passé ?

Mon fils avait deux ans et demi et ma fille, cinq ans et demi. Malheureusement, le Lycée Français ne prenait pas les enfants en cours d'année et c'est d'ailleurs regrettable puisque nous avons découvert cela au moment où nous sommes arrivés. Mais à l'époque, nous avions la chance d'avoir l'école bilingue Mi Chalet qui était encore ouverte et nous les y avons inscrit. Cela leur a permis d'avoir un niveau d'espagnol non négligeable.

D'une manière générale, comment vous sentiez-vous ?

Nous étions vraiment focalisés sur l'aventure et nous étions très motivés, très enthousiastes. C'était tellement une opportunité pour nous de pouvoir vivre autre chose pendant un temps, que nous l'avons fait. Tout le monde nous disait : « Vous avez du courage » et moi je ne comprenais pas du tout ce qu'ils voulaient dire. Pour moi, avoir du courage c'est affronter quelque chose de vraiment difficile lorsque l'on n'a pas le choix. Valence, c'était un choix, c'était quelque chose que nous voulions faire, cela ne pouvait être "que du plaisir" !

Deux ans après, comment percevez-vous la Florence qui arrivait à Valence et ces phrases que votre entourage vous disait ?

Maintenant je réalise ce qu'ils ont voulu nous dire. Effectivement, nous avons dû affronter des difficultés. Lorsque l'on ouvre un commerce alors que l'on n'en a jamais tenu un auparavant, dans un pays qui n'est pas le nôtre, où l'on ne maîtrise pas la réglementation et même la langue au départ, le début fût très compliqué. Mais ce furent deux années extrêmement formatrices et je ne pensais pas qu'à bientôt 38 ans, je pouvais encore me découvrir à ce point.

J'ai l'impression que les deux ans qui sont passés m'ont permis de bien plus me connaître que les dix dernières années. L'expatriation, le fait de tenter une nouvelle aventure, d'avoir ma famille seule, loin des racines, j'ai découvert beaucoup de choses sur moi, je suis une autre personne. Mais cela m'a également permis de confirmer certaines choses auxquelles je pensais sur moi et dont je suis sûre dorénavant.

Une chose importante dans l'expatriation, c'est que cela nous permet d'avoir plusieurs identités. Souvent en Corse on a tendance à ne mettre en avant qu'une seule identité. Moi je me sens pluri-identitaire. Avant tout je me sens Corse, je me sens méditerranéenne, puis je me sens Française et Européenne. Le fait d'aller à l'étranger, cela nous permet de mieux savoir qui l'on est. Avant d'aller à Montréal, je pensais que j'étais Française. En vivant à Montréal, je me suis rendue compte que j'étais méditerranéenne. En rentrant en France, je savais que j'étais Corse. Et même en étant en Corse, j'ai une autre identité grâce à mes expériences à l'étranger.

En arrivant à Valence, qu'avez-vous fait en premier pour vous intégrer ?

En ce qui concerne l'espagnol, j'avais mon espagnol du lycée où je n'étais pas mauvaise. Ma priorité a été de recruter un employé pour la salle de sport qui ne parlait pas du tout français car je voulais me confronter à la réalité. En fait, nous avons appris à parler espagnol avec les gens avec lesquels nous avons travaillé. Mon mari, qui ne parlait absolument pas espagnol, a appris en un mois et demi avec les personnes qui ont réalisé les travaux de la salle avec lui. Apprendre une nouvelle langue ce n'est donc pas insurmontable mais il faut le vouloir.

Le fait d'avoir choisi des personnes qui ne parlaient pas français, même si cela a été très dur, mais vraiment très dur, nous a permis de monter en niveau très rapidement. Et puis nous nous sommes refusés à prendre les chaines françaises, nous avons mis les dessins animés pour les enfants tout de suite en espagnol, nous sommes allés au cinéma voir des films en espagnol et je regardais les infos en espagnol. L'objectif était de se mettre dans un bain espagnol. J'ai également pris des cours parce que je voulais me perfectionner à l'écrit et être à l'aise à l'oral avec mes clients car cela me coûtait énormément de ne pas parler de manière totalement correcte avec eux.

Vous avez découvert Valence lors de votre installation. Qu'en avez-vous pensé ?

Alors coup de chance et coup de c?ur, vraiment ! Nous l'avons choisi sans la connaitre et c'est une ville dont nous sommes tombés amoureux tous les deux, au même niveau. Ce qui est encore plus étonnant pour mon compagnon qui lui n'avait jamais quitté la Corse, n'avait jamais vécu en dehors de Corse et qui venait d'un tout petit village. A Valence, nous nous y sommes sentis comme en Corse ! Nous avons adoré le mode de vie, nous avons adoré la ville. Il faut dire qu'il y a tout : la plage, le côté international, l'Antiguo Rio Turia, ce poumon vert dans la ville qui a été pour nous un énorme coup de c?ur. Au quotidien, tout est facile, tout est simple à vivre. Je pourrais tellement en dire sur Valence !

Justement, si vous aviez un coup de c?ur, un quartier, quelque chose à faire, à voir à Valence, quel serait-il ? Que retenez-vous de Valence ?

Le Turia ! J'y étais tout le temps dans le Turia, je faisais du vélo, les enfants y jouaient. Où que l'on soit à Valence, on est rapidement dans le Turia. Des fois, nous nous y retrouvions sous un arbre pour prendre le goûter. Comme c'est en profondeur, on n'entend pas la ville, on a l'impression d'être complètement ailleurs ! Le vélo a été également une grande découverte parce qu'en Corse, ce n'est pas possible de faire du vélo et à Paris, j'avais toujours eu peur. Ici, sur les pistes cyclables, je me déplaçais en vélo et j'ai beaucoup aimé.

Et puis comment ne pas parler des Fallas ?!! Je suis une grande fan des Fallas et je l'assume ! Malgré tout ce que cela suppose, notamment pour l'environnement, j'ai adoré ! J'ai adoré le concept, le mélange d'art et de fêtes, j'ai adoré le fait que cela ne soit pas une fête pour s'enivrer mais organisée autour de quelque chose qui a du sens, que ce soit très familial aussi. Je mets cependant un petit bémol pour les pétards car pour les enfants c'est vraiment problématique. Nous habitions à Russafa et dans ce quartier le problème, ce n'est pas le bruit mais bien les pétards. Mais l'ambiance des Fallas, les feux d'artifices à 2h du matin, c'est mon grand souvenir. On ne peut pas dire qu'on a vu un feu d'artifice tant que l'on n'en a pas vu à Valence. La Cité des Sciences a également été quelque chose que j'ai beaucoup apprécié.

Enfin, un gros coup de c?ur pour le Lycée Français de Valence, vraiment. Que ce soit au niveau des infrastructures, de l'équipe pédagogique, de l'organisation ou de la manière dont mes enfants l'ont vécu, j'ai adoré cet établissement et j'en suis extrêmement satisfaite !

Vous quittez Valence pour rentrer en Corse. A quoi est-ce dû ?

Ce fût une décision très difficile à prendre parce que nous étions extrêmement tiraillés. Je dirais qu'il y a deux facteurs principaux qui expliquent ce retour.

Le premier c'est le fait que je ne travaillais pas. Nous sommes venus ici pour ouvrir une salle de sport, pour monter ce commerce mais après, c'est principalement mon mari qui s'en est beaucoup occupé. Ce n'est pas mon secteur d'activité et, ne travaillant pas, cela ne me correspondait absolument pas. Je suis passée d'une vie très active, où j'étais débordée comme beaucoup de mamans qui travaillent, à une vie où j'avais beaucoup de temps. Alors j'ai pu profiter de mes enfants comme je n'en ai jamais eu l'occasion, j'ai fait énormément de choses avec eux, je me suis énormément impliquée dans la vie scolaire mais malgré tout, j'avais besoin de travailler, j'avais besoin de me réaliser. Venant de la Fonction Publique, c'était très compliqué pour moi de trouver un travail en Espagne. Cela aurait nécessité une réorientation professionnelle vers le privé, de repartir, pas à zéro mais presque. Cela aurait voulu dire un investissement à long terme. Lorsque nous sommes venus ici, nous savions que nous ne resterions pas longtemps. Il faut dire les choses comme elles sont : chez nous c'est la Corse. Nous nous sommes toujours dit que nous partions pour quelques temps et nous savions que nous ne resterions pas longtemps. Nous les Corses, nous savons très bien que nous ne serons jamais chez nous ailleurs parce que chez nous, c'est notre île, nous l'avons dans la peau. D'ailleurs on ne parle pas d'expatriés corses, on parle de diaspora. C'est vraiment une notion importante. Nous savions que nous allions rentrer et donc tout recommencer ici, je ne m'en sentais ni le courage, ni l'envie.

Et puis le second facteur important, c'est l'éloignement avec la famille. J'ai grandi non loin de mes grands-parents et je sais l'importance de la transmission transgénérationnelle. J'avais vraiment envie que mes enfants vivent cela mais c'est quelque chose que j'avais totalement sous-estimé en partant à Valence. Je suis toujours partie sans regarder derrière moi parce que je voyais ce qu'il y avait devant et cela ne m'a jamais manqué. Mais avec des enfants, je me suis rendue compte que oui, j'avais envie que mes parents voient leurs petits-enfants grandir et j'avais envie que mes enfants puissent bénéficier de ce dont nous, nous avons bénéficié. Je pense que si j'avais eu un travail, nous serions restés encore un, voire deux ans mais nous serions rentrés au bout d'un moment ? pour mieux repartir un jour, mais dans d'autres conditions !

Vous n'avez pas de regrets ?

Non, ce que nous avons vécu ici est une expérience extraordinaire, que ce soit bien ou mauvais, dans les deux cas, cela fut extrêmement formateur, très enrichissant. Nous avons découvert beaucoup sur nous-même et rencontré des gens formidables. Vivre l'expatriation quand on est parents, cela n'a rien à voir avec l'expatriation quand on est étudiant par exemple. J'ai vécu les deux et sans avoir de préférence pour l'une ou l'autre, je trouve que c'est différent.

Est-ce que cette expatriation vous a rapproché votre compagnon et vous-même ?

Cela a énormément soudé la famille parce que du coup, nous n'étions que tous les quatre. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble alors qu'en Corse, avec nos professions respectives, ce n'était pas le cas. Et puis dès que nous avions un peu de temps, il y avait la famille, les amis, donc ce n'était pas forcément évident de se retrouver. Ici, à Valence, nous étions seuls au monde avec les inconvénients que cela peut avoir, notamment quand il y a des problèmes de santé à gérer. Mais cela nous a soudé et nous avons vécu des moments extraordinaires tous les quatre.

Est-ce qu'il a des choses que vous changeriez cependant ? Quelles sont les erreurs que vous ne voudriez pas refaire si vous reveniez deux ans auparavant ?

Déjà, ne pas sous-estimer l'Espagne car contrairement à ce que beaucoup de Français peuvent imaginer, l'Espagne n'est pas un pays du tiers-monde. Elle a ses réglementations, aussi stricte qu'en France voire plus strictes dans certains secteurs. Les démarches administratives ne sont pas forcément plus simples non plus contrairement à ce que l'on pense. Ce n'est pas parce que les Espagnols sont très festifs ou qu'ils savent profiter de la vie, qu'ils sont pour autant moins sérieux dans leur travail. Nous avons rencontré beaucoup de problèmes dans les démarches administratives et si c'était à refaire, je pense que nous prendrions un peu plus de temps afin de ne pas faire les choses dans la précipitation.

 

Avez-vous fait des rencontres durant cette période ?

Dans les rencontres qui m'ont marquée, il y a ce fameux groupe des mamans francophones où je me suis inscrite et grâce auquel on se retrouvait régulièrement. Au départ, j'appréhendais beaucoup à cause du syndrome des expatriés. Quand ils sont loin de leur pays d'origine, certains expatriés rejettent tout de chez eux. En ce moment c'est très facile de faire du french bashing avec ce qu'il s'y passe et je n'aime pas ce rejet total. A l'inverse, il y a des femmes qui sont expatriées, souvent parce qu'elles ont dû suivre leur conjoint, n'aiment pas leur pays d'accueil et passent leur temps à tout critiquer.

J'avais extrêmement peur de ça lorsque j'ai fait le premier repas des mamans. Mais en fait, pas du tout, le groupe n'est pas du tout comme ça. Il y a des personnes qui viennent d'horizons totalement différents, avec des histoires uniques, très intéressantes et qui m'ont beaucoup apportée. Il y a une espèce de communion qui se développe très naturellement. On se retrouvait autour du thème de la maternité puisque nous sommes des mamans, mais des mamans francophones avec une culture d'origine différente et avec un contexte qui est encore différent.

Ce partage-là m'a apporté énormément et c'était un événement que je n'ai jamais raté. Cela m'a permis en tant que femme de me construire encore plus. On dit souvent que les femmes entre elles sont mauvaises ou jalouses, mais moi, je ne l'ai pas du tout vu ici, absolument pas. Nous ne sommes pas toutes amies, nous avons nos affinités, mais cette entraide, cette solidarité qui se créé et qui existe entre mamans et entre mamans francophones, qu'elles soient expatriées, ou plus ou moins expatriées, c'est extrêmement enrichissant.

Quel serait votre conseil pour les personnes qui veulent s'expatrier ?

Le conseil que l'on entend souvent : il faut s'immerger, vraiment ! Il faut aller prendre des cours d'espagnol, il faut lire, écouter. Même si on passe par des moments difficiles, même si on a envie de se regarder un film en français et de ne pas se prendre la tête, il faut faire l'effort au début. Il ne faut pas rejeter totalement le réseau francophone non plus. Il y a des gens qui se disent qu'ils ne vont pas en Espagne pour encore fréquenter des Français et on n'est pas obligés de fréquenter que des français, bien sûr que non ! Les Français qu'il y a en Espagne ne sont pas tout à fait les mêmes que ceux de France et chacun fait son expérience, mais c'est une entraide.

Pour les femmes qui ne travaillent pas ou qui ont dû suivre leur conjoint notamment, c'est important de ne pas se couper et cela ouvre d'autres portes. Dans les deux cas, que ce soit envers les Espagnols ou les français, il faut rester curieux, il faut rester ouvert. Pour moi, l'important dans la vie, c'est l'altérité. C'est un mot à la mode mais tant pis. La rencontre avec l'autre, qu'il soit Français, Espagnol, d'Amérique latine ou de n'importe où, apporte toujours et c'est ce qui permet de se construire.

Quels seront vos projets une fois de retour en Corse ?

Alors pour ma part, je vais commencer un nouveau travail. Je suis donc extrêmement enthousiaste et motivée à l'idée de ce projet, mais également très contente de retourner en Corse après être restée six mois sans y être allée. La salle de sport quant à elle restera ouverte et mon mari sera présent tous les mois. Mais ce que j'aimerais, c'est construire une relation à long terme avec Valence. J'ai envie de revenir, j'ai envie que mes enfants poursuivent un apprentissage en Espagne. Et puis d'un côté, je me dis que là, nous rentrons mais qui sait ce qu'il va se passer après ? Si on m'avait dit le 30 juin 2015 que j'allais venir vivre à Valence, ouvrir une salle de sport, passer deux ans en expatriation et revenir en Corse, j'aurais répondu que ce n'était pas possible. Aujourd'hui, je ne sais pas ce que la vie me réserve, et ça c'est vraiment bien !

Vous êtes expatriés ou vous connaissez un expatrié remarquable, qui a vécu des expériences exceptionnelles, qui s'implique dans la vie locale valencienne ou francophone, qui est un artiste, un sportif ou un entrepreneur admirable? Envoyez-nous vos propositions d'interviews à l'adresse suivante : valence@lepetitjournal.com

 

Shirley SAVY PUIG (lepetitjournal.com/valence) Jeudi 6 Juillet 2017 
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Publié le 5 juillet 2017, mis à jour le 6 juillet 2017

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