

Point culminant des célébrations du centenaire du Valencia CF ce dimanche après-midi à Mestalla, le « partido de las Leyendas » voyait s’opposer une sélection des légendes du club et de l’équipe d’Espagne de football. Un match de gala fort en émotions et en surprises.

Vibrant hommage à l’histoire du club Che
Kempes, Kily Gonzales, Claramunt, Arias, Voro, Cuxart, Mijatovic, Mazinho, Farinós, Milla, Djukic, Angulo, Baraja, Mista, DI Vaio... de nombreuses légendes du club se sont retrouvées sur la pelouse de Mestalla afin de prendre part aux célébrations du centenaire et fêter avec les supporters présent l’histoire du club.
Mais après les ovations venait le temps de rechausser les crampons, longtemps remisés aux placards pour certains.

Emmené par l’actuel entraîneur de la Roma, Claudio Ranieri, la sélection du Valencia CF avait certes l’âge de la sagesse tactique mais pas celle de la fraîcheur physique. En face la sélection espagnole de Camacho a fait parler son efficacité devant le but. Au final une défaite 3-1 pour les Valenciens, mais le résultat importe peu.

Alors qu’il avait annoncé qu’il ne disputerait pas le match quelques jours plus tôt, l’emblématique gardien peroxydé Santi Cañizares a finalement joué les dix dernières minutes du match, le temps de profiter d’une incroyable ovation délivrée par tout le stade.
Une fête avant tout
La défaite n’allait bien sûr rien enlever à la fête. Nous ne ferons pas d’analyse d'un match qui s’est déroulé sur un rythme assez lent pour être honnête.

Puis, l'acteur valencien Enrique Arce a lu un poème poignant expliquant les différentes émotions du football.
L'hymne valencien a ensuite résonné dans le stade, repris à l'unisson par des spectateurs survoltés et accompagné par un feu d'artifice tiré depuis la pelouse.
Le score importe peu et même si la sélection de légendes du Valencia CF n'a pas remporté le match, la fête était réussie.

Les supporters ont ensuite scandé "illa illa illa, nos vamos a Sevilla" rappelant que cette saison, il y a une finale à gagner. Quoi de mieux pour cette année du centenaire que de ramener dans la salle des trophées la Copa del Rey ?
