Mestalla y aura cru l'espace de 60 minutes. Auteurs d'un très bon match, les joueurs du Valencia CF n'ont rien pu faire face au réalisme du FC Barcelone. Valence échoue aux portes de la finale mais se rassure pour la suite de la saison.
Kondogbia anihile Messi
C’est un fait : plus l’adversaire est redoutable et plus Geoffrey Kondogbia se transcende. Absent au match aller, le français s’est chargé du marquage du meilleur joueur du monde Leo Messi.
L’argentin n’aura brillé que sur coup de pied arrêté, tant le milieu de terrain ne l’a pas laissé respirer. Et que dire de ses récupérations et de sa vista en contre ? Tout simplement impressionnant.
Par sa prestation, le grand Barça est resté inoffensif sur une grande partie de la rencontre. Si le Français parvient à maintenir un tel niveau de jeu sur le reste de la saison, la suite de la saison du Valencia CF s’annonce tranquille. De là à le voir dans la liste des 23 de Didier Deschamps pour le Mondial de Russie, il n’y a qu’un pas.
Le couperet du but encaissé
Avec un but de retard, le Blanquinegros ont cherché a marquer tôt dans la rencontre. Rodrigo a fait frissonner Mestalla en trouvant la barre à la 14e minute. Zaza a montré de son côté beaucoup d’envie en accomplissant son travail de sape habituel dos au but sur les longs ballons et mettant en difficulté l’arrière garde catalane. Mais par instant, l’Italien voulait trop bien faire et ne prenait pas forcément les bonnes décisions.
Défensivement, le Valencia CF s’est montré rassurant. Et il le fallait car un but barcelonais était synonyme de mission impossible : Il leur fallait alors marquer 3 buts pour se qualifier.
Et malheureusement, le pire arriva en début de seconde période : sur un raid de Suarez, l'Uruguayen centrait pour Coutinho qui prenait un Jaume fautif à contre-pied. Le brésilien, entré à la mi-temps aura marqué de son empreinte les deux manches de cette demi-finale.
La réussite se fait attendre en 2018
Avec le retour de Guedes ce soir, on aurait pensé que le Valencia allait retrouver du mordant en attaque. Entré en début de seconde période, le Portugais a fait du mal sur le flanc gauche des barcelonais. Malheureusement, les filets n'ont pas tremblé. La faute à un Cilessen coupable d'un arrêt miraculeux face à Gaya.
En ce début d'année 2018, les valenciens n'arrivent toujours pas à trouver le chemin du but. Or ce soir, il fallait impérativement marquer pour espérer une qualification. Trop brouillons pour inquiéter les catalans, l'attaque valencienne a fait peine à voir.
Notre niveau de jeu actuel ne me fait pas douter pour la suite du championnat
A 10 minutes de la fin, sur une boulette de Paulista, Suarez lançait Rakitic qui crucifiait Jaume. Barcelone se qualifie pour sa 5e finale consécutive sans trop forcer son talent.
L'entraîneur du Valencia CF, Marcelino, est apparu en conférence de presse quelque peu déçu : On aurait mérité égaliser lors de la première mi-temps. On a été compétitifs face à la meilleure équipe du monde. La fatigue physique et les blessures ont joué un rôle très important
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