3e défaite de suite en championnat pour le Valencia CF. Encore une désillusion pour les ches. Si l’Atlético Madrid s’est montré plus entreprenant en attaque, le Valencia CF a, depuis le mois de décembre, tout le mal du monde à trouver le chemin des filets. Si la défaite fait mal, tout n’est pas à jeter pour les valenciens, au contraire.
Une paire Parejo-Kondogbia retrouvée
Le match a un temps été menacé par les quelques flocons qui sont tombés sur le Wanda Metropolitano, mais tous les acteurs étaient bien sur le pré à 20h45. Avec un onze qui reprend des couleurs, Marcelino titularisait à nouveau son double-pivot Parejo-Kondogbia au milieu de terrain.
Le Français, de retour sur le terrain, a livré un match incroyable. Au four et au charbon, Kondogbia était de tous les ballons. Son seul point faible semble être de ne pas chercher la profondeur dès la récupération du ballon, ou de moins se porter vers l’attaque. Kondogbia se transcende lors des grosses affiches. De bon augure pour le match retour de Coupe ce jeudi à Mestalla.
Quant à Parejo, celui-ci a pris plaisir à démontre que sa vista était toujours présente. Après quelques prestations en dent de scie, le capitaine s’est repris ce soir. La défaite lui a laissé un goût amer dans la bouche.
Une défense physique
Avec ses deux sentinelles, le coach asturien espérait retrouver la rapidité des contres. Au fil des minutes, l’Atlético mettait la main sur le ballon, mais n’arrivait pas à trouver la faille. Se contentant de centrer ou de frapper de loin, les joueurs de Diego Simeone auraientt sûrement voulu marquer vite et verrouiller la rencontre. Seule une grosse parade de Neto à la 35e minute était à relever pour les Madrilènes.
Nous l’avions déjà remarqué lors du match de Coupe au Camp Nou face au Barça : le Valencia CF a retrouvé la rigueur défensive qui lui a fait défaut ses dernières semaines. Mais surtout, les joueurs se sont montrés rugueux sur le terrain. Plus question d’espérer que les arbitres fassent leur office, et encore moins face à l’Atlético Madrid. Les colchoneros ne sont pas des tendres, encore plus avec le recrutement de Diego Costa. Du coup ce sont les valenciens qui ont frappé les premiers, n’hésitant pas à mettre quelques semelles bien senties voire même faire perdre des dents...
Santi Mina a sacrifié son rôle en attaque pour faire valoir son jeu dos à l’action. Il a ainsi obtenu plusieurs fautes qui ont fait du mal au madrilènes. Malheureusement, si la défense a œuvré dans le bon sens, Neto n’a rie pu faire sur le missile de Correa en pleine lucarne. Seul but d’une rencontre avec très peu d’occasions.
Où est passé la réussite en attaque ?
Dans ces matchs couperets, les attaquants savent que les occasions seront rares et qu’il faudra se montrer efficace. Or au Valencia CF, et depuis plusieurs rencontre, l’efficacité est aux abonnés absents.
Jeudi, Valencia devra remonter un but de différence contre le FC Barcelone. Une mission impossible en l’état.
Impossible car Zaza n’y arrive plus. L’attaquant a plombé ses statistiques du début de saison. Avec sa blessure au genou qu’il préfère trainer plutôt que de passer sur le billard, l’Italien est en train de pénaliser son équipe. Au-delà du problème physique, Zaza est à la peine sur le terrain, ne participe plus aux replis défensifs, et ne créé plus le danger.
Le seul salut de l’équipe viendra peut-être d’un coup de pied arrêté, d’un penalty ou d’un but contre son camp. N’espérez par voir un but sur une action claire et nette. En ce moment, le Valencia CF est en panne sèche, le moteur est grippé. Ce soir, le Valencia CF n’aura même pas frappé une seule fois dans le cadre…
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