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Dans le vif du sujet (Valencia CF 1 - 1 Atletico de Madrid)

Rodrigo Moreno du Valencia CF, en actionRodrigo Moreno du Valencia CF, en action
©www.valenciacf.com
Écrit par Francisco Puig Diaz
Publié le 20 août 2018, mis à jour le 18 février 2021

Retour en grande pompe de la Liga à Mestalla puisque le Valencia CF recevait l’Atletico Madrid des champions du monde Antoine Griezmann, Thomas Lemar et Lucas Hernandez (suspendu pour cette rencontre). Après un recrutement estival très ambitieux pour les Ches (il ne manque plus que Guedes comme cerise sur le gâteau), restait à voir comment les nouvelles recrues s’incorporaient dans l’effectif de Marcelino. Une épreuve du feu qui s'est soldée par un partage de points.

Attaque fébrile, défense fragile

Avec deux nouvelles recrues sur le terrain (Wass en lieu et place de Guedès et Piccini sur le couloir droit), Marcelino a préféré miser sur la continuité et les automatismes d’un effectif bien rodé. Après une traditionnelle phase d’observation entre les deux équipes, les ches prenaient la possession du ballon et s’offraient de belles occasions de loin.

Offensivement, le Valencia CF a montré de très bonnes choses, avec un jeu direct à une touche de balle, et un Rodrigo qui n’hésitait pas à servir de pivot au milieu de terrain pour lancer des offensives rapides. Malheureusement pour les Valenciens, en face l’Atletico, vainqueur de la Supercoupe d’Europe, dispose d’une défense de fer. Ce qui est loin d’être le cas côté valencien.

Kondogbia est monté lentement en régime

Ce qui a longtemps fait la force du Valencia la saison passée lui a cruellement fait défaut ce lundi soir. Kondogbia, de retour de blessure, a pris son temps pour trouver le rythme et aura été brouillon dans ses passes en première intention durant les 40 premières minutes. Mais le plus alarmant fut la charnière Paulista – Garay qui a été facilement prise à défaut par Lemar, Correa et Griezmann.

Les chauves-souris se réveillent la nuit

L’Atletico aura ouvert le score sur un éclair de génie de Griezmann, qui trouvait Correa d’une passe lumineuse et ne se privait pas pour faire trembler les filets (0-1, 26e minute). Bien que touchés, les blanquinegros ont gardé le contrôle de la balle jusqu’à la mi-temps.

Rodrigo Moreno a marqué le but égalisateur

Malgré une première grosse alerte de l’Atletico en début de seconde période, c’est bien le Valencia CF qui se montrait le plus dangereux, en exerçant notamment un pressing beaucoup plus haut sur les lignes des madrilènes. Un pari qui s’est relevé payant, Rodrigo transperçant les filets du James Oblak qui ne pouvait rien faire face à l’enchainement contrôle – reprise de volée de l’international espagnol. (1-1, 55e minute).

L'égalisation che qui débridait complètement le match. Paulista trouvait le poteau sur le corner suivant, mais l’Atletico aurait tout aussi bien pu reprendre l’avantage sur corner également. Portés par un Mestalla en ébulition, la fin de rencontre s’est jouée à un rythme fou.

Un recrutement offensif qui ne trouve pas (encore) son schéma de jeu

Avec l’entrée du Diakhaby en lieu et place de Garay, l’axe de la défense valencienne a repris du poil de la bête. Le français s’est montré plus performant dans les relances que son homologue et à surpris par son sang-froid.

Il est trop tôt pour juger les deux nouveaux attaquants. (Marcelino)

Deux autres nouvelles recrues ont également connu leur première à Mestalla : le français Kevin Gameiro et le Belge Michy Batshuayi. Avec 3 attaquants sur le terrain, Marcelino n’a pourtant pas modifié son schéma de jeu et a préféré replacer Rodrigo Moreno sur le côté gauche du milieu de terrain. Alors, avec un tel recrutement offensif, l’entraîneur Asturien ne devrait-il pas trouver un système exprimant mieux le talent de ses joueurs ?

On a été supérieurs à l'Atletico de Madrid. Je suis fier de mon équipe, qui a su remonter face à cet adversaire (Marcelino)

Batshuayi a montré beaucoup d’envie, peut-être trop, cherchant à tout prix la frappe au but alors que ses partenaires multipliaient les appels. Wass aura eu la balle du 2-1 au bout de son pied, mais sa frappe n’a pas inquiété Oblak.

Certes, le match nul est un bon résultat face à une équipe comme l’Atletico, mais cette saison, beaucoup de grosses écuries se présenteront sur la route du Valencia CF, notamment avec la Champions League à l’horizon. Au vu du match de ce soir, il ne manque que quelques détails à peaufiner à Marcelino pour faire des ches un adversaire redoutable. Surtout à Mestalla.

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Publié le 20 août 2018, mis à jour le 18 février 2021

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