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SEMANA SANTA – Que mange-t-on à Valence ?

Écrit par Lepetitjournal Valence
Publié le 12 avril 2017, mis à jour le 12 avril 2017

Una Mona de Pascua (Photo©Wikimedia-Wamito) 

La fin de la Semana Santa est l'occasion de faire bombance après le jeûne du Carême. Si le gigot d'agneau est la star des fourneaux dans nos contrées francophones, qu'en est-il de Valence et ses alentours ? Lepetitjournal Valence se coiffe de sa toque et vous fait découvrir les spécialités régionales.

La mona de Pascua, l'incontournable brioche

Vedette des étals des boulangeries, la Mona de Pascua est une brioche parfumée à la fleur d'oranger, semblable au Roscon de Reyes, où les fruits confits ont cédé leur place à des vermicelles anisés. L'origine de son nom vient de l'arabe munna (bouche) et elle symbolise la fertilité, l'espoir et la renaissance.

Traditionnellement, ce sont les parrains ou les grands parents qui remettent à leurs filleuls ou petits-enfants leur mona après la messe du dimanche de Pâques.

La coutume veut que la mona soit aggrémentée d'autant d'?ufs que le nombre d'années de l'enfant jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge de la communion. Les ?ufs, vidés ou durs, mais toujours richement décorés et que l'on retrouve dans toutes les monas de Pascua, doivent être cassés sur le front de la personne que l'on chérit le plus.

Illustration d'un papa offrant una mona de pascua à son fils (Photo domaine public)

Panquemao, Arnadi et torrijas : les autres douceurs pascales

Il serait dommage de réduire la Pâques valencienne à la Mona de Pascua. Elle se déshabille de ses vermicelles et de son ?uf pour prendre la forme d'un Panquemao ou panquemado ou encore panou, tonya, fogaseta et pa socarrat du côté d'Alicante. A La Vila Joiosa, ville du sud de la région, la brioche est agrémentée d'une glace et prend alors le nom de toñita.

Autre spécialité valencienne, l'arnadi ou Carrabassa Santa est une préparation à base de courge rôtie, de sucre et de jaune d'?uf cuite dans un plat en terre traditionnel puis parsemé d'amandes. C'est à Xativa ou dans la Marina Alta que ce dessert est le plus populaire.

Si les torrijas quant à elles sont une spécialité nationale, les valenciens y apportent leur petite touche bien à eux. Ce pain perdu ibérique s'imprègne des saveurs subtiles de la horchata qui vient remplacer le lait de la recette originale.

 

 

  

 Torrijas (Photo©Fàbrica Moritz Barcelona)

Longaniza de Pascua, pepitos del Cabayal et potaje de vigilia

La Pascua Valenciana ne s'arrête pas aux spécialités sucrées et permet de découvrir des salaisons locales. Tout d'abord direction el carnicero pour la Longaniza de Pascua : un saucisson sec d'envrion 30 centimètres de longueur et d'un diamètre assez fin. Les valenciens l'apprécient tout particulièrement pour accompagner la mona de Pascua lors de la merienda (goûter).

Rendez-vous ensuite dans le quartier du cabanyal et ses bicoques colorées, où la ferveur de la Semana Santa Marinera est indissociable de la Pâque Valencienne. Les odeurs de poissons cuits à la braise se mélangent à celles des pepitos del Cabanyal : ces petites empanadas cylindriques farcies de tonyina (thon rouge séché au gros sel), de tomates rappées, de poivrons rouges et de pignons garnissent les comptoirs des bars.

Enfin, si le classique et très maigre Potaje de Vigilia (potage à base de blé et de légumes) apaise les appétits du Carème, les albondigas de bacalao, sardines en escabèche et autres salaisons viennent récompenser les plus pieux? et les gourmands !

Albondigas de Pascuas (Photo©Wikimedia-Embolat)

La Rédaction (lepetitjournal.com/valence) Mercredi 12 Avril 2017 
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Publié le 12 avril 2017, mis à jour le 12 avril 2017

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